A part Joanny, tous sont médaillés pour leur comportement pendant cette guerre.
2 janvier 2019 : parcours de Simon entre le 11 novembre 1918 et le 23 mars 1919.
« Ordre du régiment n°542 du 1 août 1918. Brancardier très dévoué et courageux s’est signalé au cours des derniers combats en allant relever les blessés sur les points les plus dangereux. Cité à l’ordre du régiment n°486 »
8 décembre 1918 : Georges me dit qu’il se ressent des gaz. C’est long à guérir cette saleté.
Je n’ai encore rien reçu de toi aujourd’hui. Ça fait trois jours sans te lire et je tire peine, j’ai peur que tu ne sois malade.
22 novembre 1918 : Je souhaite reprendre ma place à la compagnie.
Ton Simon qui pas un instant ne t’oublie attend impatiemment l’heureux jour qui nous réunira pour toujours et nous rendra notre vie commune et tout notre bonheur d’autrefois.
18 novembre 1918 : il nous faut être prudents car il y a des grenades, des obus non éclatés …
Ah ! bien vivement que ça soit complètement fini et que je puisse reprendre définitivement ma place près de vous. Tu peux croire que le temps me dure. Vivre toujours ensemble, ne plus être séparés, quelle joie Mamie chérie ! Comme nous serions heureux.
16 novembre 1918 : Hélas ! il faut encore attendre.
Quelle joie le jour où je pourrai vous rejoindre pour toujours. Tu verras ma Nonot comme nous serons bien avec nos deux mamis que tu embrasseras bien fort pour moi.
12 novembre 1918 : ça y est ! l’armistice est signé le canon va se taire.
Quelle joie petite fenotte, le jour où je vous rejoindrai pour toujours. Quel bonheur sera le nôtre, comme nous serons heureux avec nos deux enfants.
11 novembre 1918 : Le bruit court que l’armistice serait signé depuis ce matin.
Soit très … très prudente car comme tu nourris tu n’aurais guère de résistance à une telle maladie qui sévi toujours.
18 octobre 1918 : vivement que je puisse vous rejoindre.
Les permissions ne sont pas supprimées comme on le disait hier. Il n’y aurait que tout simplement un petit retard pour notre départ.
17 octobre 1918 : Méfie-toi de la grippe.
Si ta mère était atteinte par cette maladie il faudrait qu’elle soit soignée par une autre personne que toi. C’est dur ! mais il faut te dire que ta vie serait réellement en danger.
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