Elle a fait couper un arbre à Lapra au moins nous aurons un peu de bois Nous n’avons toujours pas touché au charbon.
Jeanne 15 janvier 1918 : Cette vie commence à devenir un peu cruelle.
Zizou est toujours bien polissonne aussi elle reçoit quelques petites dégelées. Mais ça ne lui fait rien ce soir la belette la soignait Zizou. Et Zizou s’est cachée dans une écurie. La belette a cherché partout. Elle était bien ennuyée.
Jeanne 14 janvier 1918 : Je me demande avec quoi qu’il faudra faire du feu.
Zizou a cru que c’était toi qui l’envoyais. Elle a trouvé que les pommes de la guerre étaient bonnes. Alors elle a réfléchi qu’il fallait l’envoyer à la guerre elle aussi.
Jeanne 13 janvier 1918 : ça fait trois jours sans nouvelles.
Comment s’est passé ton déménagement c’est ce que je voudrais savoir car avec tout ton chargement j’ai grand peur que tu aies été fatigué. Une petite maladie serait pourtant la bienvenue pour que tu puisses te reposer un peu.
Jeanne 11 janvier 1918 : Tu dois patauger et avoir bien froid aux pieds.
Tu as du être bien fatigué il me tarde de te lire pour savoir un peu. Je souhaite que ce soit passé le mieux possible et que tu n’auras pas eu trop mauvais temps.
Jeanne 6 janvier 1918 : Ça coûte les enfants.
Le temps est au dégel ici le vent du midi s’est levé et la neige fond avec une rapidité. Aussi les rues sont de vraies rivières Gare demain matin si par hasard ça regèle. Si ça fait comme ça vers toi, tu dois patauger dans la boue quelque chose de vilain.
Jeanne 5 janvier 1918 : Je t’assure que le moral est bas ici.
Zizou devient bien désagréable d’être cloitrée dedans, on ne peut plus en venir à bout. Et pourtant elle ne sait que faire la pauvre gamine depuis un mois qu’elle est bouclée dans cette maison.
Jeanne 4 janvier 1918 : Comment peux tu résister à un froid pareil ?
Ce soir il fait encore plus froid que d’habitude, Je me demande où nous allons si ça continue comme ça. Et toi qui es dehors comment fais-tu, je me le demande.
Jeanne 3 janvier 1918 : J’avais peur qu’il te soit arrivé quelque chose.
Moi aussi je souhaite que rien ne soit dérangé et que j’aie le bonheur de te biser bien fort à la fin du mois. J’aimerais mieux la fin de la guerre, comme tout le monde, espérons que ce sera cette année.
Jeanne 28 décembre 1917 : c’est terrible que l’on ne soit pas libre de dire tout ce que l’on veut.
Je t’ai parlé hier pour la société d’Alimentation. J’ai fait comme les autres. J’ai versé il paraîtrait que ce serait bien donc pourquoi manquer l’occasion de pouvoir faire quelque chose.
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