Je comprends bien mon Simon qu’au lieu d’aller passer la revue du Joffre Ce serait été bien préférable de prendre le train pour venir.
Jeanne 1er avril 1916 : Tout le monde croit la fin de la guerre proche
Ca commence rudement à se faire sentir et je plains les pauvres malheureux qui n’ont que juste l’allocation pour vivre. Tout est dur.
Jeanne 29 mars 1916 : Zizou siffle toujours son petit canon
Pour travailler ce n’est pas chauffé aussi je ne transpire pas, au contraire je suis obligée de prendre un mouchoir de laine. Souhaitons que ça ne dure pas car les jours sont trop longs et le charbon trop cher.
Jeanne 27 mars 1916 : c’est en mai qu’elle doit finir
Je t’ai envoyé les chevretons ce soir tu me diras si tu les reçois potable pour que je puisse t’en expédier d’autres car tout du fromage je ne sais si ça ce conservera bien je t’en enverrai un autre
Jeanne 22 mars 1916 : drôle de repos en effet qu’ils vous donnent
Tu me dis que là bas tout est cher par ici c’est bien de même mais si tu trouves de quoi manger tant pis mange à ta faim. Pourvu que tu te portes bien c’est l’essentiel
Jeanne 21 mars 1916 : Tu es du coté de Verdun
Je veux bien espérer que tu auras reçu leur colis ainsi que le mien. Je t’en enverrai un autre mais avant je voudrais savoir si tu les reçois.
Jeanne 12 mars 1916 : espérons que c’est la fin qui se joue
Comme je t’ai dit hier que je t’enverrai un colis. Il y a du fromage de gruyère et une boite de maquereaux au vin blanc que j’ai trouvée par hasard car ils sont plus rares que les beaux jours. Dans
la semaine je t’en enverrai un autre.
Jeanne 23 janvier 1916 : je suis allée voir le rabilleur
J’oubliais qu’il m’a dit qu’il aurait mieux aimé que ce soit défait ou cassé qu’il l’arrangerait et tout serait fini il y aurait au moins une guérison.
Jeanne le 28 décembre 1915 : Comme ça doit être pénible d’être dans l’humidité
Un prompt retour que tu sois sorti de cette misère Te voir revenir est mon vœu le plus cher. Bien te soigner et pour te faire oublier un peu les mauvais jours.
Jeanne 26 décembre 1915 : Mon travail me permet de m’habiller un peu
Ma mère ne comprend pas combien nous nous sommes aimés et au point de ne rien nous cacher car sa vie a été différente de la notre elle fait ce qu’elle peut pour nous
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