Recto
. 23 janvier 16
. Mon cher Simon
. J’ai reçu hier ta lettre du 18
et tes petites fleurs qui m’ont bien fait
plaisir. Toujours même situation quand
donc finira ce tourment. Comme c’est
triste le temp dure. Espérons des jours
meilleurs où nous serons plus heureux
de vivre l’un près de l’autre. Enfin
quand cela viendra-t-il. Mon cher Simon
je ne t’ai pas répondu hier à ta lettre
c’est que je suis allée voir le Père Bercey
le rabilleur qui vient chez Patissier
J’ai travailler le soir ça fait que je suis
rester toute la journée dehors. Le Père
Bercey m’a dit que c’était très grave . C’est
le nerfs qui sont trop tendus. Il faut beaucoup
de chaleur pour les ramener. Et bien frotter
le pied avec de l’eau de vie jaune et de l’huile
d’olive. Encore pas sûre que ça passe
complètement il m’a dit de ne pas dépenser
Centre gauche
de l’argent en Pharmacie car ce serais de
l’argent perdu. Nous avons tout les
malheurs du monde. Mais j’irais travailler
quand même je porterais de la chaussures
qui me tiendra bien chaud et surtout
pas trop large ma recommander le rabilleur
de tenir le pied bander si je pouvais
l’endurer. Aujourd’hui je ne suis pas
aller chez toi car ce pied et plus doulou-
reux d’avoir été tripoter hier. J’oubliais
qu’il m’a dit qu’il serais aurais mieux aimé
que ce soit défait ou casser qu’il le
rangerait et tout serais fini il y aurais
au moins une guérisont. Enfin tant pis
je ferais comme je pourrais mais j’aime-
rais mieux encore que la guerre finisse
mais malheureusement rien on ne voit
rien venir. Espérons.
chez toi son toujours en bonne santé ils m’ont
dit qu’ils avaient reçu ta lettre Et de te
dire bien des choses de leur part.
Ton Oncle a vu le Zizou elle devait être
avec ton Père il lui a acheter des quilles
et un Papillon je le supose du moins que
Centre droit
c’est lui. Car tout ce que ton Père a acheter nous n’avons
pas pu l’empêcher de le casser elle est déprofitante
comme tout il n’y a pas moyen d’en venir a
bout. Vivement que tu reviennes elle te craindra
davantage. Ton Oncle m’a fait demander si
je voulais la laisser aller chez lui. Mais
j’ai refuser. Quand nous y étions il n’avait
qu’a nous garder. Quand tu seras venus tu
feras comme tu voudras mais pour le
moment j’ai la Paix je la garde
Je ne veux pas recommancer tout le
commerce que j’ai fait. S’il ne sait pas
ce qu’il fait et ce qu’il dit les autres ne
sont pas obliger de suporter ces singeries.
Donc elle n’ira pas. J’aime mieux éviter
toute rencontre.
Mon cher Simon je continuerais daller
travailler ne tire pas peine quand
même. quand je ne pourrais pas aller
diner à Moingt ta mère ma dit d’aller
chez elle. En s’aidant ma fois nous sortirons
de cette affreuse situation. Tu me dis que
tu viendras peut-être a la fin du mois
prochain. Ce seras avec joie que je te verrais
Verso
arriver. En espérant toujours de
tes bonnes nouvelles et de plus
heureux jours reçois mon chéri les
meilleures caresses de ta petite
femme qui pense a toi et de
bien tendre baisers sur ta
bouche. Ta petite femme
pour toujours
. Jannot
Mon Oncle ne parle plus de rien il
doit s’être tromper similitude de nom
peut-être.
J’ai retrouver ta lettre
Bien le bonjour à tes camarades
Je ne doute pas de la conduite de ta
cousine mais beaucoup de ces mensonges
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