Ma Jeannot chérie

Correspondance d’un soldat de la guerre 14-18

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Une rencontre, un projet

Pourquoi publier ces lettres

Une rencontre, un projet

Une rencontre, un projet

On ne louera jamais assez le hasard des rencontres… Jacques, grand collectionneur de tout ce qui touche la première guerre, est tombé, en chinant … Lire la suite

Une démarche

Démarche

Démarche

La source Elle est unique : l’ensemble des lettres de Simon, d’août 1914 à décembre 1918. Il y en a environ 250, il est donc évident qu’il en manque, … En savoir plus

15 janvier 2019 : parcours des frères de Simon Collay

A part Joanny, tous sont médaillés pour leur comportement pendant cette guerre.

2 janvier 2019 : parcours de Simon entre le 11 novembre 1918 et le 23 mars 1919.

« Ordre du régiment n°542 du 1 août 1918. Brancardier très dévoué et courageux s’est signalé au cours des derniers combats en allant relever les blessés sur les points les plus dangereux. Cité à l’ordre du régiment n°486 »

8 décembre 1918 : Georges me dit qu’il se ressent des gaz. C’est long à guérir cette saleté.

8 décembre 1918 : Georges me dit qu’il se ressent des gaz. C’est long à guérir cette saleté.

Je n’ai encore rien reçu de toi aujourd’hui. Ça fait trois jours sans te lire et je tire peine, j’ai peur que tu ne sois malade.

22 novembre 1918 : Je souhaite reprendre ma place à la compagnie.

22 novembre 1918 : Je souhaite reprendre ma place à la compagnie.

Ton Simon qui pas un instant ne t’oublie attend impatiemment l’heureux jour qui nous réunira pour toujours et nous rendra notre vie commune et tout notre bonheur d’autrefois.

18 novembre 1918 : il nous faut être prudents car il y a des grenades, des obus non éclatés …

18 novembre 1918 : il nous faut être prudents car il y a des grenades, des obus non éclatés …

Ah ! bien vivement que ça soit complètement fini et que je puisse reprendre définitivement ma place près de vous. Tu peux croire que le temps me dure. Vivre toujours ensemble, ne plus être séparés, quelle joie Mamie chérie ! Comme nous serions heureux.

16 novembre 1918 : Hélas ! il faut encore attendre.

16 novembre 1918 : Hélas ! il faut encore attendre.

Quelle joie le jour où je pourrai vous rejoindre pour toujours. Tu verras ma Nonot comme nous serons bien avec nos deux mamis que tu embrasseras bien fort pour moi.

12 novembre 1918 : ça y est ! l’armistice est signé le canon va se taire.

12 novembre 1918 : ça y est ! l’armistice est signé le canon va se taire.

Quelle joie petite fenotte, le jour où je vous rejoindrai pour toujours. Quel bonheur sera le nôtre, comme nous serons heureux avec nos deux enfants.

11 novembre 1918 : Le bruit court que l’armistice serait signé depuis  ce matin.

11 novembre 1918 : Le bruit court que l’armistice serait signé depuis ce matin.

Soit très … très prudente car comme tu nourris tu n’aurais guère de résistance à une telle maladie qui sévi toujours.

Jeanne 8 novembre 1918 : elle sait que la guerre est finie.

Jeanne 8 novembre 1918 : elle sait que la guerre est finie.

Quel bonheur si la Paix pouvait se signer et que nous soyons enfin réunis pour toujours. Plus de départ et rester si longtemps loin l’un de l’autre.

Jeanne 7 novembre 1918 : ce n’est pas encore que nous toucherons du charbon.

Jeanne 7 novembre 1918 : ce n’est pas encore que nous toucherons du charbon.

Le petit mami se porte toujours bien il a l’air de vouloir bien profiter quoique il soit frêle lui aussi.

Ont participé à ce site, par ordre chronologique

- Jacques, collectionneur, a découvert le corpus de travail
- Anne, documentaliste, en a saisi l'importance et l'exploitation possible
- Philippe, enseignant en histoire, s'est engagé à les publier, décrypter, analyser, et à faire les recherches nécessaires à leur compréhension et interprétation
- Aniki, photographe, a fait les photos
- Kristof et JP, ont créé et codé le site.
- Brigitte, retraitée de l'enseignement, joue au webmaster

Le soldat Simon Collay

Portrait de Simon Collay

Simon Pierre Collay naît le 2 décembre 1888 à Montbrison. Son père, Pierre, est journalier et sa mère, Benoite Cote, est ménagère. Ils ont respectivement 27 et 25 ans. On ne sait rien de son parcours scolaire mais arrivé au service militaire, en 1909, il a un degré d’instruction générale évalué à 3. (Sur une échelle de 3.) Physiquement, il mesure 1 mètre 61, a les cheveux et sourcils châtains, il a le nez, la bouche et le menton moyen, le visage ovale. Il exerce le métier de plâtrier peintre. Il est incorporé au 38ème régiment d’infanterie de Saint Etienne, le 7 octobre 1909, sous le matricule 1264 et le quitte deux ans plus tard le 24 septembre 1911, muni de son certificat de bonne conduite. C’est ce même régiment qu’il rejoint lors de la mobilisation. Il se marie avec Jeanne Vachez le 14 janvier 1913, à Moingt. Ils ont une petite fille née peu avant la guerre. Sources : Archives Départementales de la Loire : 3NUMEC/3E148_40 et 47 NUM-1R1574 "

jeannotJeanne Vachez est née le  8 octobre 1891. Elle est la fille de François Vachez, maçon agé de 43 ans d’Antoinette Faverjon ménagère âgée de  33 ans. Ils demeurent  à Moingt (aujourd’hui intégré à la commune de Montbrison), dans le bourg. On sait peu de chose de sa vie avant la guerre : on peut supposer qu’à l’école la maitresse devait apprécier son écriture très belle , moins sans doute son orthographe…A moins d’un niveau très faible en calcul, , elle aurait  eu la mention 3 pour le degré d’instruction au  conseil de révision mais les femmes n’y allaient pas. Au recensement de 1911 elle est tisseuse chez Epitalon tout comme sa cousine Marie qui habite la maison voisine. Elle se marie avec Simon, le 14 janvier 1913, à Moingt , à quatre heures de l’après-midi. Les deux époux sont majeurs mais il est précisé qu’il se fait avec le consentement des parents. A ce moment là Jeanne est passementière. Il y a quatre témoins : Etienne, le frère de Jeanne, Joanny, le frère de Simon et deux amis du couple. Ils sont domiciliés à Montbrison, quai Saint Jean.

Avertissement

Suite à un problème avec notre hébergeur/serveur, le site a perdu les lettres du 14 juin au 31 octobre (43 courriers,). Nous allons rééditer ces correspondances dans les semaines à venir. Merci de votre compréhension.

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