Tout de même … si ça pouvait finir bien vite. Quel bonheur petite femme … avec quelle joie nous reprendrions notre vie commune. En attendant ça tape toujours fort et le nombre des victimes augmente toujours. Vivement l’armistice … la Paix … la fin de tant d’horribles choses.
12 octobre 1918 : Espérons que nous aurons un fils.
Espérons que ça se passera bien et qu’il n’y aura pas de complications et que tout se passera bien.
6 octobre 1918 : il faut l’habituer tout de suite à être assidue et attentive aux leçons.
Rends-toi compte par toi-même qu’elle apprend, elle se fait grande, à son âge il y a des enfants qui commencent déjà à lire, il faut qu’elle rattrape le temps perdu.
27 septembre 1918 : De tous côtés ça barde, c’est le grand branle-bas.
Enfin espérons que tout se passera bien et que je pourrai aller embrasser ma petite femme et mes deux enfants, quand le deuxième sera né.
26 septembre 1918 : il faut avoir la peau dure pour ne pas crever à mener pareille vie.
Si je n’avais pas été brancardier hier j’aurais été certainement évacué, aujourd’hui ça va mieux, la fièvre est tombée il va falloir marcher comme les copains.
22 septembre 1918 : nous avons été relevés par des Américains.
Nous nous sommes mis en route et nous avons marché jusqu’à hier matin 9 heures que nous sommes arrivés ici. Je n’en pouvais plus, il y avait longtemps que je n’avais pas été autant fatigué.
16 septembre 1918 : peut-être que la paix viendra plutôt que nous ne croyons.
Certes tout n’est pas rose mais il faut espérer que tout se passera du mieux possible pour nous et que notre vie commune, notre bonheur nous sera rendu, que nous pourrons vivre encore de beaux jours ensemble, bien près l’un de l’autre avec nos deux mamis.
12 septembre 1918 : nous sommes repartis pour les avant-postes.
Nous avons relevé des Italiens. Nous ne sommes pas trop mal logés seulement il faut nous méfier les nuits car les bôches viennent faire des patrouilles jusqu’où nous sommes.
6 septembre 1918 : me voilà encore arraché à notre vie commune.
Je suis bien chagrin, las et inquiet. Tu ne peux te figurer ce que je ressens et combien je souffre moralement. Mercredi j’étais obligé de me tenir à quatre pour ne pas éclater.
12 août 1918 : c’est plein de puces, j’ai cru qu’elles allaient me dévorer tout vivant.
Malheureusement cette maudite guerre n’est pas finie … on n’en voit pas encore la fin … espérons qu’elle sera plus tôt que ça ne parait.
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