11 Octobre 1914
Chère femme, oncle, parents et frangeins
C’est […] empêcherait que je vous écris
Je me porte toujours bien et j’espère que pour toute la fa
mille c’en est de même. J’attend toujours avec in
patience le jour heureux qui me permettra de pouvoir
vous embrasser tous bien fort et de reprendre ma
place auprès de vous tous que j’aime. J’attend toujours
une autre lettre de vous qui me tiendra au cou
rant sur votre santé et votre situation. Chère Jeanne
je pense toujours à toi et à notre petite Zizou que tu em
brasseras bien fort pour son papa. Bien des choses
à l’oncle et à mes parents. J’attend toujours que [ ]
[ ] m’envoyez deux mots. En attendant de vous
lire et d’apprendre de bonnes nouvelles je vous embras
se tous bien fort. Au plus tôt possible. Embrassez bien
ma petite gosse pour moi.
Simon Collay
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