Recto
Moingt le 26 juillet 1915
. Mon cher Simon
J’ai reçu ta lettre du 21
elle m’a bien attristér de
voir que tu prenais les
choses au tragique et
surtout au point de te
rendre malade. Je ne
suis pas si méchante que
ça je te demande seulement
que tu sois raisonable
Car vivre comme nous avons
vécu n’est pas une existence.
Le pardon que tu me
demandes je te l’accorde
bien volontiers. Mais a la
condition qu’il soit plus
centre gauche
question de cette affaire. Vivons
pour nous c’est le seul
moyen d’être heureux et
unis. Ne te tourmente pas de
la sorte ça ne vaut pas
la peine oublions le comme
nous oublierons le reste
Mon cher Simon je ne t’en
veux pas ce n’est pas toi
qui a tort. Mais n’écoute plus
les mensonges que l’on
pourrait bien te dire.
Laisse faire les méchants
et les jaloux. Car si nous
pouvons avoir le bonheur
d’être réunis. Nous ferons
voir que nous avons besoin
de personnes pour nous diriger.
Sois tranquil désormais
centre droit
Attends avec le plus de patience
que tu pourras l’heureux
évènement du retour.
Hier comme je te l’ai
dit je suis allée dîner
chez ton père ils sont
bien gentils pour nous
écris leur ça leur feras
plaisir. Car il ne savent
quoi me faire. Ils vont tous
bien pour le moment
ainsi que l’oncle de
la Craze qui t’envoie un
grand bonjour. Ton frère
Louis a écrit il a reçu la
photo de l’Oncle. Et trouve
l’Amour bien terrible
Il va très bien pour
le moment. Et quand
verso
tu lui écriras tu lui
donneras un grand bonjour
de ma part.
Mon cher Simon en attendant
le grand plaisir de te
lire et le plus grand de
te voir car j’espère que ce seras
bientôt reçois de ta femme
qui t’aime ses meilleurs
baisers et ces plus tendres caresses
Et tâche moyen de te rassurer
et de patienter Un peu de
courage et tu verras que tout
iras mieux
Ta petites femmes qui pense
à toi. Et de grosses
bises de ton Zizou
Jann
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