Recto
. Moingt le 26 mars 1918
. Mardi
. Mon Simon Chéri
. J’ai reçu aujourd’hui
. ta lettre du 22 courant
. avec les deux cartes qu’elle
contenait Je suis bien contente
de te savoir toujours en
bonne santé Et toujours au
même endroit Les nouvelles
d’aujourd’hui ne sont pas
plus rassurante que ça aussi
je tire bien peine Je vois que
ce maudit cauchemard devient
plus terrible que jamais
Centre gauche
qu’au contraire plus ça va
plus les massacres deviennent
horrible Où allons-nous comme
ça Je me le demande qu’elle
seras le résultats de ces horribles
choses. Que c’est triste tout
de même qu’elle vie. Je ne
cesse de penser à toi. Où est tu
que fais-tu on ne vie plus.
Est-ce la fin, Hélas ? qui
sais
Notre Zizou se porte très
bien. Elle parle souvent de
sont papa Ce soir elle ta
écris une lettre mais sur
le ciment de la maison il
m’est impossible de te l’envoyer
Je ne suis pas aller voir
le pharmacien J’irais la
semaine prochaine
Centre droit
Ce n’était rien mais Zizou
toussait un peu Et la nuit
elle avait chaud. J’avais peur
qu’elle soit fatiguer il y a
eu beaucoup d’épidémies ici
C’est pour ça que je n’ai
rien fait Elle ne sais pas
dire si elle est fatiguer. Donc
je vais encore attendre jusqu’a
la semaine prochaine Elle
a toujours bon apétit Je crois
que la ration seras vite étouffer
En ville on parle de metre la
carte d’alimentation. Ça va être
l’économie forcer Heureusement que
nous n’avons pas la carte
de pain On dit que c’est pour
la semaine prochaine Attendons
quoi nous fermerons la ceinture
après
Verso
. Vivement que la guerre finisse
et que nous n’ayons plus
besoin de carte Aujourd’hui
il fait un froid de loup le
temp doit sentir que nous avons
toucher du charbon
Au revoir mon Simon ta Nonot
qui t’aime te bise bien fort
sur ta bouche Je t’aime
toi tout seul
Mille grosse caresses Mes
plus tendres baisers et pensées
Ta petite femme qui
. pense a toi
. Janne
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