Recto
Mardi le 16 octobre 1917
. Mardi
Mon Simon Chéri
J’ai reçu aujourd’hui ta carte
de Corbeil. Je ne croyais pas
te lire aujourd’hui aussi
Je suis été bien contente
c’est si triste d’être ainsi
séparer. Je veux bien espérer
que ton ton voyage se seras
bien terminer et que tu seras
toujours au même endroit et
un peut tranquil. Pour nous
rien de changer hier nous avons
eu la pluie toute la journée
et cette nuit il a gelée un
peu le temp c’est bien éclaircit
et aujourd’hui il fait un beau
soleil. A cause que tu es parti
le temp seras meilleur c’est
toujours comme ça tout ce
met pour nous contrarier
Centre gauche
Notre Zizou va toujours très
bien elle apelle son le petit mal
de ça joue « ça petite fleur » aujourd-
hui elle n’a cesser de me faire
des sottises pas une minute
elle n’arrête Elle aime mieux
sont papa, Mais la guerre
seras vite fini il reviendra
d’abord. Elle a vite trouver J’ai
fini son jupon ce soir Mais
ça ne lui fait rien Elle
aime mieux un cheval mécanique
qu’un jupon. Elle n’abandonne
pas facilement ces idées
C’est une vraies petite sans
cervelle. Tu as du en juger
quelle gamine.
Mon cher Simon tâche moyen
de chasser ton cafard rien
ne sert de désespérer nous
n’en serions pas plus avancer
après. Il faut espérer quand
Centre droit
même. Nous n’avons que ça
pour tâcher de nous faire prendre
patience. Cette maudite guerre
aura bien une fin Elle est peut-
être plus proche que l’on ne pense
Ca ne peut pas toujours dûrer
Je ne compte toujours pas aller
travailler avant lundi prochain
Je n’est pas encore entreprit de
faire ma jaquette je ne sais
pourquoi mais ça me fait
de la peine de mis mettre
peut-être que quand elle seras
commencer ça iras mieux
Ma mère t’envoie un grand
bonjour et me charge de te
dire de ne pas te faire du
mauvais sang. Soignes-toi
quand il t’est facile Et tâche
de conserver ta petite santé
que nous ayons le grand
bonheur d’être réunis et
en santé Nous ne pourrons
qu’être heureux
Verso
Au revoir mon Simon ta
petite femme qui qui ne
cesse de penser a toi te
bise bien fort comme quand
tu étais ici mille millions
de bien douces bisettes et
mille grosses caresses de
ta Jannot toute a toi
Un caresse du Zizou
Tes deux gosses qui
pensent a toi
. Janne
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