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Correspondance d’un soldat de la guerre 14-18

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Jeanne 17 octobre 1917 : Il faut vivre dans l’espérance de jours meilleurs.

17 octobre 2017 Laisser un commentaire

Notre gosse est toujours en bonne santé mais toujours bien diable.

Elle t’a ramassé deux violettes dans le jardin.

.        Moingt le 17 septembre 1917
.                                   Mercredi
.     ( en haut à gauche, à l’envers :
Ta petite femme/ toute à toi/ Janne)
.           Mon bien cher Simon
.      Je pense que tu seras arriver en
bon port et pas trop fatiguer. J’espère
aussi que le noir t’auras un peu passé ne
te fais pas de mauvais sang ça n’avance
a rien Il faut vivre dans l’espérance de jours
meilleur Où nous serons réunis je souhaite
de tout mon cœur que ce soit bientôt.
De notre côté rien de nouveau Il fait froid
ici le temp a bien changer les nuits il
gèle. Ça ne fait pas du tout l’affaire car
ma mère ne peut pas faire semer
Notre gosse est toujours en bonne santé
mais toujours bien diable Elle n’est pas
enchanter que je reste a la maison car
aujourd’hui elle a reçu deux distribution
Je ne puis en venir a bout c’est elle qui
commanderait si je laissais faire
Elle ta ramasser deux violettes dans le jardin
de la bellette je te les envois Car je suis
bien recommander Et aussi de te dire une
bise pour Zizou. Ma mère t’envoie un
grand bonjour.
au revoir mon Simon a demain ta
Jannot qui t’aime te bise bien fort
sur ta bouche Mille grosses caresses

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Ont participé à ce site, par ordre chronologique

- Jacques, collectionneur, a découvert le corpus de travail
- Anne, documentaliste, en a saisi l'importance et l'exploitation possible
- Philippe, enseignant en histoire, s'est engagé à les publier, décrypter, analyser, et à faire les recherches nécessaires à leur compréhension et interprétation
- Aniki, photographe, a fait les photos
- Kristof et JP, ont créé et codé le site.
- Brigitte, retraitée de l'enseignement, joue au webmaster

Le soldat Simon Collay

Portrait de Simon Collay

Simon Pierre Collay naît le 2 décembre 1888 à Montbrison. Son père, Pierre, est journalier et sa mère, Benoite Cote, est ménagère. Ils ont respectivement 27 et 25 ans. On ne sait rien de son parcours scolaire mais arrivé au service militaire, en 1909, il a un degré d’instruction générale évalué à 3. (Sur une échelle de 3.) Physiquement, il mesure 1 mètre 61, a les cheveux et sourcils châtains, il a le nez, la bouche et le menton moyen, le visage ovale. Il exerce le métier de plâtrier peintre. Il est incorporé au 38ème régiment d’infanterie de Saint Etienne, le 7 octobre 1909, sous le matricule 1264 et le quitte deux ans plus tard le 24 septembre 1911, muni de son certificat de bonne conduite. C’est ce même régiment qu’il rejoint lors de la mobilisation. Il se marie avec Jeanne Vachez le 14 janvier 1913, à Moingt. Ils ont une petite fille née peu avant la guerre. Sources : Archives Départementales de la Loire : 3NUMEC/3E148_40 et 47 NUM-1R1574 "

jeannotJeanne Vachez est née le  8 octobre 1891. Elle est la fille de François Vachez, maçon agé de 43 ans d’Antoinette Faverjon ménagère âgée de  33 ans. Ils demeurent  à Moingt (aujourd’hui intégré à la commune de Montbrison), dans le bourg. On sait peu de chose de sa vie avant la guerre : on peut supposer qu’à l’école la maitresse devait apprécier son écriture très belle , moins sans doute son orthographe…A moins d’un niveau très faible en calcul, , elle aurait  eu la mention 3 pour le degré d’instruction au  conseil de révision mais les femmes n’y allaient pas. Au recensement de 1911 elle est tisseuse chez Epitalon tout comme sa cousine Marie qui habite la maison voisine. Elle se marie avec Simon, le 14 janvier 1913, à Moingt , à quatre heures de l’après-midi. Les deux époux sont majeurs mais il est précisé qu’il se fait avec le consentement des parents. A ce moment là Jeanne est passementière. Il y a quatre témoins : Etienne, le frère de Jeanne, Joanny, le frère de Simon et deux amis du couple. Ils sont domiciliés à Montbrison, quai Saint Jean.

Avertissement

Suite à un problème avec notre hébergeur/serveur, le site a perdu les lettres du 14 juin au 31 octobre (43 courriers,). Nous allons rééditer ces correspondances dans les semaines à venir. Merci de votre compréhension.

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