Recto
Moingt le 15 octobre 1917
. Mon Simon bien-aimé
. Dire que cette permission
tant attendue est déjà passé
Ca a passé comme un songe
J’étais si contente de te savoir voir
près de moi après une si
longue attente que parfois
je ne savais pas ce que je
faisais. Ils nous faut
toujours vivre dans le souvenir
que ces quelques jours passent
sans trop savoir comment
C’était si triste de ce
quitter hier j’avais le cœur
bien gros moi aussi que
j’ai a peine vu la petite
bagarre qui c’est passé
Centre gauche
Cette maudite guerre ne
finira donc pas Comme
nous tout ceux qui attendent
sont bien las de voir
que nulle fin ne ce
dispose a venir Pourquoi
attendons nous nous n’en
savons juste rien. Vivement
qu’il n’y est rien plus
a manger si nous sommes
malheureux au moins
nous serons réunis
Qu’importe le reste pourvu
que tu ne sois plus si
loin. Espérons quand
même que de jours
meilleurs nous sont réserver
Que nous aurons le
Centre droit
grand bonheur d’être
réunis pour toujours
Zizou a pleurer presque
tout le chemin que je
t’avais laisser partir
Et aujourd’hui elle ne
cesse de parler de toi elle
croit que tu es aller a St
Etienne lui chercher un
cheval mécanique alors elle
t’attend mais hélas il faudra
quelle attende longtemp avant
de te revoir d’autre quatre
mois Que ça va être long
que de jours a compter
Nous sommes quitter
sans presque rien nous
dire avec chez toi ton
père était exalter et moi
j’étais trop triste je
Verso
descendrais jeudi les voir
tu seras peut être étonner
de mon papier a lettre mais
je n’en ai pas d’autre C’est
du papier de mon frère
que j’ai trouver dans ces
affaires
Au revoir mon Simon
ta Jannot qui t’aime
te bise bien fort en pensant
bien tristement qu’hier
tu étais ici Et aux douces
bisettes. Une grosse caresse
de ton Zizou
Tes deux chéries
qui pense a toi
. Janne
. Zizou
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