Recto
. Moingt le 7 mai 1917
. Jeudi
. Mon Simon chéri
J’ai reçu aujourd’hui ta lettre
du 3 courant. Qui avait été
décachéter par le contrôle militaire
Ils se sont bien renseigner sur ce
que tu pouvais bien dire Mais
ils en sont bien été pour leurs frais
Je suis bien contente que tu sois
en bonne santé. Et que tu penses
toujours venir en permission
ce soir j’ai vu Faure qui allait
partir Il n’en avait pas l’air
bien enchanté. Ces 7 jours sont
bien vite passé. Mais espérons
Centre gauche
car bien des choses se passe
et que nous n’en savont rien
Ca pourrait bien nous amener
du nouveau ne désespérons
donc pas. Peut-être sommes
nous a la fin du cauchemard
Notre gosse se porte toujours
a merveille. Elle profite bien
du beau temp a courir les
rues Et a dire des sottises
Elle attend toujours sont petit
Papa Heureusement que
nous aurons le bonheur de
le voir bientôt.
Ici rien de nouveau les plus
bavardes de l’usine avaient
entrepris de demander une
augmentation a cause de
la vie chère. Giraud c’est
Centre droit
amener avec son sourire de
lapin Et a annoncer que si
l’on demandait une augmentation
le Patron fermait la boite Et
cette bande crûches l’on crût
sur parole. Si le patron voyait
que personne ne travail il
augumenterait bel et bien les
façon car il gagne des millions
avec tout son bazar jamais
il n’a tant gagner qu’a présent
mais il n’y a rien a dire le
meilleur et de fermer ça boite
Car il y a une bande de petit
phénomènes qui te ferais arriver
du désagrément. Pourtant au
Prix que l’on paye tout on
serait content de gagner plus
Il n’y a qu’a Montbrison
que ces choses ce passent
Verso
nous aussi nous avons un temp
superbe quoique ce soir l’orage
est menacer nous avons une
chaleur étouffante qui fait
bien pour les foins
Au revoir mon Simon ta Jannot
qui t’aime te bise bien
fort sur ta bouche en attendant
de te voir je t’aime
. Ta Jannot qui ne cesse
. de pencer a toi
. Jann
. Le soir j’ai mal aux jambes
. si ça peut t’intéresser
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