Recto
Moingt le 6 Sptembre 1917
. Jeudi
. Mon Simon Chéri
. Aujourd’hui j’ai reçu tes
. lettres du 31 août et 2 courant
elles ont dû s’arrêter a quelque
part Il n’y a rien du 1er
peut être ne m’auras-tu pas
écris mais tu ne m’en parle pas
une autre lettre de perdu sans
doute. Je suis bien contente de
te lire en meilleure santé Ces
gaz ne vous font certes pas du
bien ça ce pourrait bien que ce
soit ça qui t’ai fatiguer. Heu-
reusement que tu trouveras de la bière
a boire le vin n’est pas fameux
je n’en doute pas prend bien
Centre gauche
ce que tu trouveras si tu n’as pas
d’argent dit le moi je t’enverrais
mais n’endure pas faim quand tu
trouve de quoi manger. Partout c’est
cher que veux-tu tant pis. Je ne
doute pas que la guerre puisse finir
de sitôt ; Mais il faut bien vivre
en espérant dans une pareille branle-
bas on ne peut pas savoir. Il ne
vaut mieux ne rien dire Car franche-
ment personne ne savent rien Mais
il faut une fin. Je la souhaite et la
désire le plutôt possible. Je ne pense
qu’a cela. J’ai oublié que de te dire
que j’ai toucher l’augmentation de
l’allocation sois 1 fr pour Zizou et 1fr 50
pour moi sois 76 fr pour ce mois
en date du 4 août. Ce n’est pas de reste
ça fait toujours un peu plus Mais
je préfèrerais qu’il ne donne rien
et que tu reviennes tout de suite. Mais
hélas ! … nous n’y pouvons rien. Attendons
Notre gamine est toujours en très
bonne Et surtout bon apétit
on ne dirais pas avec elle. Que les vivres
augmente. Il lui faudrait bien
Centre droit
l’école. Au millieu d’autres petites filles
elle perdrait peut être ces allures de
gamin. Mais il faut attendre l’année
prochaine. Ce soir quand elle a vu que
ça pleuvait elle a dit a ma mère
en parlant de moi « ça pleut grand’
mère elle seras fraîche la gaillarde quand
elle viendra » Elle nous fait de ces reflexions
qu’une grande fille ne ferait pas Ce
soir nous avons eu un orage épouvantable
il a tomber de la pluie a tenant puisque
les fenêtres de la chambre étaient entre ouverte
c’est mouiller jusqu’au millieu. Et ça
continu a faire des éclairs et a tonner
tant que ça en sais faire . c’est embêtant
qu’il fasse un temp pareil ça va faire gâter
les fruits nous qui en aurions pu avoir
une partie de l’hiver. Tout tourne de travers
je crois t’avoir dit que nous étions bien
contente de nos pommes de terre nous
avons bien rencontrer pour les rentrer.
Aujourd’hui ça va mieux la santé
jusqu’à la prochaine fois. J’ai retourner
prendre des pillules je continuerais plus
longtemps cette fois. Jusqu’à que ça
iras tout a fais bien.
Verso
Le travail est toujours a peu près
Giraud ma envoyer un gracieu sourir
ce soir. J’en ai profiter pour lui dire
que je n’étais pas contente de son article
et de me dire combien que ça serais payer
il m’a répondu qu’il n’en savait rien
que dans quelque jours il aurait d’autre
métiers de laine si j’en voulait il n’en
donnerais deux autres. je vais prendre patience
quelques jours il m’a dit si je ne me
faisait pas une journée a peu près qu’il me
payerait en plus. Il doit y avoir du travail
pour qu’il parle comme ça. Et j’en suis bien
contente. La visite de l’embusquer l’avait contrarier
il ne faisait pas bon l’aprocher. Jusqu’a
maintenant ça a bien fait je’étais bien
contente espérons que ça continueras
Au revoir mon Simon ta Jannot qui
t’aime te bise bien fort sur ta
bouche comme aux 7 nuits inoubliables
vivement qu’elles reviennent
Ta Jannot qui t’adore t’envois ces plus
tendres caresses
. Je n’aime que toi tout seul
. Ta petite femme pour toujours
. Janne
Nous touchons deux quintaux de charbon et
nous ne le brulons pas ça nous feras une
avance pour l’hiver Je crois que cette
semaine nous en auront encore Je te dirais ça
nous avons toucher les tickets au
sucre et nous ne trouvons du sucre a
nulle part.
. Un gros bécot du Zizou et
. un grand bonjour de ma mère
. qui te souhaite bonne santé
Laissez votre message