Recto
. jeudi 5 avril 1917 8 heures soir
. Mon Simon bien-aimé
. Tu ais sans doute partis
. d’où tu étais hier car je n’ais
. rien reçu de toi aujourd’hui
. Je veux bien espérer que tu es
. toujours en bonne santé Comme
. tu dois être fatiguer de toujours
trotter fais-t-il beau Je le saurais peut être
demain J’aurais peut être le bonheur
de te lire. Le temp me dure a moi aussi
quand je ne reçois rien. Rien de changer
pour nous depuis hier Notre Zizou se porte
bien et ne cesse de nous faire des sottises
c’est son âge en venant plus grande elle
ce corrigeras peut être bien
Verso
ce soir elle a fait une robe pour ça poupée elle
a rester un peu assise Mais aussi elle
m’a dit que les fesses lui faisaient mal
C’est la première fois que je l’ai vu assoire
Le travail ne va pas des mieux Mais que
veux tu il faut le prendre comme ça vient
tant pis. La Paix viendra peut être si le
travail ne vient pas Espérons toujours
Au revoir mon Simon ta Jannot qui te bise
bien fort t’aime de tout son cœur Je ne
cesse de penser a toi Je t’adore et t’envois
mes plus douces caresses Ta Jannot toute
a toi pour toujours Janne
Une grosse caresse de ton Zizou qui pense
souvent a son Papa soldat
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