Ma Jeannot chérie

Correspondance d’un soldat de la guerre 14-18

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Jeanne 26 novembre 1917 : Jamais tu n’étais resté si longtemps en ligne.

15 décembre 2017 Laisser un commentaire

Recto

Peut- être que les évènements pourront changer brusquement.

Que la fin tant attendue vienne vite.

.          Moingt le 26 Novembre 1917
.                                Lundi
.        Mon Simon bien-aimé
J’ai reçu aujourd’hui ta
carte lettre du 22 courant avec
plaisir de te savoir en bonne
santé. Seulement on ne parle
pas de vous relever Jamais
tu n’étais rester si longtemp
en ligne. Du moins si près
Je voudrais bien Georges
aie raison que la fin tant
attendue vienne vite. Peut-
être que les évènements pourrons
changer brusquement et nous
a mener une solution Espérons
toujours Cette guerre n’est
pas une guerre éternelle

 

 

 

Centre gauche

Joanny est descendu chez Zacco.

C’est bizarre les gosses.

Joanny est descendu chez
Zacco il n’y était pas alors
il a expédier les feuilles de
suites a Verrières alors sitôt
que je les aurais reçu Je te
les enverrais a mon tour
sans espoir essayons toujours
Je suis aller chercher Zizou
qui étais rester chez toi Elle
ne voulait plus venir Quand
elle est ici elle ne veut aller
chez personnes c’est bizarre les
gosses. Joanny part demain
quatres jours c’est vite passé
Quand a la Claudia elle savait
ce qu’elle avait a faire Ta mère
n’a rien voulu voir car c’est
elle qui la lavait puis ce
sont des choses qui se voit
Claudia n’a rien dit pour
la bonne raison qu’elle

 

 

 

Centre droit

Je pense qu’il t’écrira avant de partir.

Georges est sorti de l’hôpital.

savait que ta mère l’aurais
crier partout comme elle en
a l’habitude Ces choses on
aime mieux les garder pour
soi Ca m’arriverais j’en
ferais autant à quoi bon
mettre les autres au courant
de ce qui arrive. C’est toujours
assez tant quand on ne peut
sans passé Moi je trouve
qu’elle a bien fait au moins
elle a été tranquille elle a
fait comme elle a voulue
Georges est sortit de l’hopital
car l’affaire de son doigt ne
regarde pas l’hospitalisation qu’il
a eu. C’est préférable qu’il parte
car s’il peut tirer de l’infirmerie
il auras une autre permission
payer Tant dit que comme
ça il ne touche pas grand
chose Je crois qu’il repart
jeudi Mais je pense qu’il
t’écriras avant de partir
Aujourd’hui il a fait bien
froid pour commencer quand
je suis partie ce matin il neg

 

Verso

Il s’est levé une bise qui balayait tout.

Je t’envoie un colis.

neigait puis il s’est lever une bise
qui balayait tout nous avons
eu du soleil un drôle de temp
je souhaite que vers toi il
fait meilleur Sans ça tu
ne dois pas avoir bon
Je t’envois un colis ton
camphre deux boites conserve
Dis moi si tu veux autre chose
Au revoir mon Simon ta
petite fenotte qui t’aime te
bise bien fort comme aux
dix jours sur ta bouche
partout Mille grosses caresses
mes plus de tendres pensées
Ta Jannot toute a toi
.    pour toujours
.               Janne
Une grosse bisette du
.         Zizou

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26 novembre 1917 : nous allons nous approcher des avants-postes sans y aller encore.
27 novembre 1917 : On nous fait travailler à enlever l’eau et la boue.

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Ont participé à ce site, par ordre chronologique

- Jacques, collectionneur, a découvert le corpus de travail
- Anne, documentaliste, en a saisi l'importance et l'exploitation possible
- Philippe, enseignant en histoire, s'est engagé à les publier, décrypter, analyser, et à faire les recherches nécessaires à leur compréhension et interprétation
- Aniki, photographe, a fait les photos
- Kristof et JP, ont créé et codé le site.
- Brigitte, retraitée de l'enseignement, joue au webmaster

Le soldat Simon Collay

Portrait de Simon Collay

Simon Pierre Collay naît le 2 décembre 1888 à Montbrison. Son père, Pierre, est journalier et sa mère, Benoite Cote, est ménagère. Ils ont respectivement 27 et 25 ans. On ne sait rien de son parcours scolaire mais arrivé au service militaire, en 1909, il a un degré d’instruction générale évalué à 3. (Sur une échelle de 3.) Physiquement, il mesure 1 mètre 61, a les cheveux et sourcils châtains, il a le nez, la bouche et le menton moyen, le visage ovale. Il exerce le métier de plâtrier peintre. Il est incorporé au 38ème régiment d’infanterie de Saint Etienne, le 7 octobre 1909, sous le matricule 1264 et le quitte deux ans plus tard le 24 septembre 1911, muni de son certificat de bonne conduite. C’est ce même régiment qu’il rejoint lors de la mobilisation. Il se marie avec Jeanne Vachez le 14 janvier 1913, à Moingt. Ils ont une petite fille née peu avant la guerre. Sources : Archives Départementales de la Loire : 3NUMEC/3E148_40 et 47 NUM-1R1574 "

jeannotJeanne Vachez est née le  8 octobre 1891. Elle est la fille de François Vachez, maçon agé de 43 ans d’Antoinette Faverjon ménagère âgée de  33 ans. Ils demeurent  à Moingt (aujourd’hui intégré à la commune de Montbrison), dans le bourg. On sait peu de chose de sa vie avant la guerre : on peut supposer qu’à l’école la maitresse devait apprécier son écriture très belle , moins sans doute son orthographe…A moins d’un niveau très faible en calcul, , elle aurait  eu la mention 3 pour le degré d’instruction au  conseil de révision mais les femmes n’y allaient pas. Au recensement de 1911 elle est tisseuse chez Epitalon tout comme sa cousine Marie qui habite la maison voisine. Elle se marie avec Simon, le 14 janvier 1913, à Moingt , à quatre heures de l’après-midi. Les deux époux sont majeurs mais il est précisé qu’il se fait avec le consentement des parents. A ce moment là Jeanne est passementière. Il y a quatre témoins : Etienne, le frère de Jeanne, Joanny, le frère de Simon et deux amis du couple. Ils sont domiciliés à Montbrison, quai Saint Jean.

Avertissement

Suite à un problème avec notre hébergeur/serveur, le site a perdu les lettres du 14 juin au 31 octobre (43 courriers,). Nous allons rééditer ces correspondances dans les semaines à venir. Merci de votre compréhension.

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