Ma Jeannot chérie

Correspondance d’un soldat de la guerre 14-18

  • Accueil
  • Le projet
    • Une rencontre, un projet
    • Démarche
  • Toutes les lettres
    • Correspondance Simon
    • Courrier Jeanne
    • Documents
  • Contact

Jeanne 21 octobre 1917 : Zizou te regrette beaucoup.

21 octobre 2017 Laisser un commentaire

Espérons que quand tu reviendras ce sera pour toujours.

Tu rirais de me voir faire.

Moingt le 21 octobre 1917
.                            Dimanche
( en haut à gauche à l’envers :
et de bien grosses caresses
( en haut à droite à l’envers :
Toujours toute/ a toi   Janne)
.      Mon bien cher Simon
.    J’espère te lire a nouveau aujour-
d’hui les lettres ne sont pas encore arriver
je pense que tu est toujours en bonne
santé Et que rien ne te contrarie Le
temp me dure de savoir comment tu
as trouver les autres comment tu as
dû être trimbaler Ça ne vaut pas ton
arriver ici où tu as trouver une petite
place toute chaude. De notre côté
tout va bien. Je travaille toujours
après mes affaires J’ai commencer ma
jaquette C’est embêtant a faire surtout
je n’en ai jamais fait Je ne sais
pas de quel côté m’y prendre Tu rirais
de me voir faire. Mais je vois quelle
n’iras pas trop mal. Zizou mène toujours
sont petit train Elle m’a dit ce matin que
quand tu étais ici on ne ce levais pas si
tôt et que tu nous faisait bien rire. Tu
nous chantais Barbeler. Elle te regrette beau-
coup. Espérons que quand tu reviendras
ce seras pour toujours Au revoir
mon Simon tes deux gosses pensant consta-
ment a toi et t’envois de bien douces bises

Vous pourriez aimer lire ...

20 octobre 1917 : nous irions à nouveau dans un mauvais secteur où il ne fait pas bon du tout.
Jeanne 23 octobre 1917 : la vie actuelle n’est guère faite pour égayer.

Vous voudriez me joindre ?

  • Vous avez des documents complémentaires?
  • Vous avez des questions?
  • Vous connaissez la famille de Simon?
  • Prenez contact avec moi !

Laissez votre message Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ont participé à ce site, par ordre chronologique

- Jacques, collectionneur, a découvert le corpus de travail
- Anne, documentaliste, en a saisi l'importance et l'exploitation possible
- Philippe, enseignant en histoire, s'est engagé à les publier, décrypter, analyser, et à faire les recherches nécessaires à leur compréhension et interprétation
- Aniki, photographe, a fait les photos
- Kristof et JP, ont créé et codé le site.
- Brigitte, retraitée de l'enseignement, joue au webmaster

Le soldat Simon Collay

Portrait de Simon Collay

Simon Pierre Collay naît le 2 décembre 1888 à Montbrison. Son père, Pierre, est journalier et sa mère, Benoite Cote, est ménagère. Ils ont respectivement 27 et 25 ans. On ne sait rien de son parcours scolaire mais arrivé au service militaire, en 1909, il a un degré d’instruction générale évalué à 3. (Sur une échelle de 3.) Physiquement, il mesure 1 mètre 61, a les cheveux et sourcils châtains, il a le nez, la bouche et le menton moyen, le visage ovale. Il exerce le métier de plâtrier peintre. Il est incorporé au 38ème régiment d’infanterie de Saint Etienne, le 7 octobre 1909, sous le matricule 1264 et le quitte deux ans plus tard le 24 septembre 1911, muni de son certificat de bonne conduite. C’est ce même régiment qu’il rejoint lors de la mobilisation. Il se marie avec Jeanne Vachez le 14 janvier 1913, à Moingt. Ils ont une petite fille née peu avant la guerre. Sources : Archives Départementales de la Loire : 3NUMEC/3E148_40 et 47 NUM-1R1574 "

jeannotJeanne Vachez est née le  8 octobre 1891. Elle est la fille de François Vachez, maçon agé de 43 ans d’Antoinette Faverjon ménagère âgée de  33 ans. Ils demeurent  à Moingt (aujourd’hui intégré à la commune de Montbrison), dans le bourg. On sait peu de chose de sa vie avant la guerre : on peut supposer qu’à l’école la maitresse devait apprécier son écriture très belle , moins sans doute son orthographe…A moins d’un niveau très faible en calcul, , elle aurait  eu la mention 3 pour le degré d’instruction au  conseil de révision mais les femmes n’y allaient pas. Au recensement de 1911 elle est tisseuse chez Epitalon tout comme sa cousine Marie qui habite la maison voisine. Elle se marie avec Simon, le 14 janvier 1913, à Moingt , à quatre heures de l’après-midi. Les deux époux sont majeurs mais il est précisé qu’il se fait avec le consentement des parents. A ce moment là Jeanne est passementière. Il y a quatre témoins : Etienne, le frère de Jeanne, Joanny, le frère de Simon et deux amis du couple. Ils sont domiciliés à Montbrison, quai Saint Jean.

Avertissement

Suite à un problème avec notre hébergeur/serveur, le site a perdu les lettres du 14 juin au 31 octobre (43 courriers,). Nous allons rééditer ces correspondances dans les semaines à venir. Merci de votre compréhension.

Liens amis

  • Finderskeepers.fr
  • Correspondance de poilus
  • Chtimiste.com
  • Raconte-moi 14-18

Copyright © 2014 Philippe Maret | Mentions Légales