Recto
Moingt le 20 juillet 1917
. Vendredi
. Mon Simon Chéri
Ce matin je suis allé chercher
chez ma Cousine la lettre que
tu as remis au sergent. Tu ne
ma jamais dis comment s’apelait
ce sergent. Je n’ai pu le chercher
pour lui donner de commissions
pour toi s’il avait voulu te porter
quelque chose. Je ne sais pas où
il loge quand il vient ne sachant
pas son nom je n’ai pu le
demander. Cette lettre ma bien
fait plaisir de savoir où tu
es Et puis c’est toujours un peu
de toi. Ce soir j’ai reçu ta lettre
du 16 avec plaisir aussi j’étais
bien contente de lire une longue
lettre de toi. Elle parlait de tous
nos souvenirs passé et certainement
Centre gauche
que si nous avons le bonheur
d’être réunis nous saurons
bien comprendre notre bonheur
Quelle joie alors comme autrefois
nous laisserons faire les autres
et nous vivrons bien pour nous
Et notre bonheur seras bien plus
grand encore après tant d’épreuves
Tu te portes bien j’en suis bien
contente. Et tu as le beau temp
Ici aussi il fait bien chaud
on se la grille sur la route
a midi. Mais ce qui console
c’est que le travail marche bien
ça donne du courage quand
on gagne ça petite vie. On
sens moins le soleil.
Ne notre Zizou se porte toujours
très bien elle fait toujours son
petit diable. Elle a bien chaud
ces jours-ci Mais ça ne l’empêche
pas de courir toute la journée Elle
m’a dit avant de ce coucher qu’elle
voulait lire toutes tes lettres la
première Elle en veut faire des affaires
Centre droit
qan quand elle seras grande Elle
ne feras pas comme tous le monde
J’ai reçu 3 ou 4 de tes lettres contrôler
militaire Ils ont vu qu’il n’y avait
rien Je les reçois intactes maintenant
Je suis bien contente que tu reçoives
les miennes régulièrement. A Moingt
cette semaine c’est le troisième
facteur, Alors les tourner ne peuvent
pas être faites comme il faut alors
les lettres ségares ou reste dans les
boites. Mais je ne mettrait plus
les miennes ici. On tire peine quand
on ne reçois rien On est pas tranquil
puis nous n’avons que ça pour échanger
nos pensées et nos peines que ça
pour nous dire notre amour et que
la séparation est bien trop longue
que l’on attend bien impatiement
le beau jour qui nous réunira nous
serons bienheureux ce jour là nespa
n’est ce pas mon Simon. De vivre
encore tous les deux bien près l’un
de l’autre. Mais il faut toujours
attendre et c’est bien long
Verso
Tu me dis que tu as laver ton
linge tu as du bien travailler pour
laver tout ça car tu n’as pas ce qu’il
faut Mais donne le a laver si tu trouves
et si tu as besoin d’argent je t’en
enverrais dis-moi ce que tu veux
je t’enverrais un colis
Tu as dépenser beaucoup tant pis
soigne toi bien tâche moyen de bien
te porter Soigne ta petite santé Si
nous n’avons pas d’économie tant pis
pourvu que nous ayons la santé.
au revoir mon Simon a demain encore
le plaisir de te lire en attendant ta
Jannot qui t’aime et ne t’oublie pas
un instant t’envoie ces plus grosses bises
sur ta bouche et sur tes yeux comme
aux 7 jours tu sais de gros baisers bien
doux Mille grosses caresses de ta petite
femme qui t’aime Et vivement
la fin de ce maudit cauchemard
. Ta Nonot pour toujours
. Janne
. Une grosse bise du Zizou
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