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Correspondance d’un soldat de la guerre 14-18

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Jeanne 20 avril 1917 : aujourd’hui il n’y a eu aucune correspondance pour personne.

21 avril 2017 Laisser un commentaire

Recto

J’aurais peut être le bonheur de te lire demain.

Ce n’est peut-être qu’un retard de la poste.

.         Vendredi 20 avril 1917
.               Mon Simon bien aimé
.                   Je n’ai rien reçu de toi
.              aujourd’hui. Ce n’est peut
.         être qu’un retard  de la poste
.       car aujourd’hui il n’y a eu
.     aucune correspondance pour personne
J’aurais peut être le bonheur de te lire demain
en bonne santé Car comme tu me disais hier
que tu partais Ce n’est pas fait pour tranquiliser
Espérons que bientôt nous aurons le bonheur
dêtre a nouveau réunis Il y a si longtemp
que nous espérons sans voir la fin de ce
maudit cauchemard Ca finira peut être
bien par arriver Le temp me dure
bien a moi aussi

 

 

Verso

Il faudrait bien un peu de beau temps quand même.

Je suis été obligée de tirer les oreilles .

Notre Zizou ce porte toujours a merveille
Elle continue a être bien polissonne aussi
ce soir je suis été obliger de tirer les oreilles bien
fort pour me faire obéir Mais en place elle me feras une
une lettre a son Papa pour lui dire de venir
aujourd’hui nous avons un beau temps le
soleil c’est montrer Il faudrait bien un peu
de beau temp quand même Il faudrait
que vers toi ce soit pareil. Le travail marche
assez bien Rien d’intéressant depuis hier
Au revoir mon Simon ta petite femme
qui t’aime te bise bien fort sur ta bouche
En espérant toujours des jours meilleurs
passé bien près de toi a demain le plaisir
de te lire
.              Ta Jannot toute a toi pour toujours
.               Je t’aime      Jann

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- Jacques, collectionneur, a découvert le corpus de travail
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Le soldat Simon Collay

Portrait de Simon Collay

Simon Pierre Collay naît le 2 décembre 1888 à Montbrison. Son père, Pierre, est journalier et sa mère, Benoite Cote, est ménagère. Ils ont respectivement 27 et 25 ans. On ne sait rien de son parcours scolaire mais arrivé au service militaire, en 1909, il a un degré d’instruction générale évalué à 3. (Sur une échelle de 3.) Physiquement, il mesure 1 mètre 61, a les cheveux et sourcils châtains, il a le nez, la bouche et le menton moyen, le visage ovale. Il exerce le métier de plâtrier peintre. Il est incorporé au 38ème régiment d’infanterie de Saint Etienne, le 7 octobre 1909, sous le matricule 1264 et le quitte deux ans plus tard le 24 septembre 1911, muni de son certificat de bonne conduite. C’est ce même régiment qu’il rejoint lors de la mobilisation. Il se marie avec Jeanne Vachez le 14 janvier 1913, à Moingt. Ils ont une petite fille née peu avant la guerre. Sources : Archives Départementales de la Loire : 3NUMEC/3E148_40 et 47 NUM-1R1574 "

jeannotJeanne Vachez est née le  8 octobre 1891. Elle est la fille de François Vachez, maçon agé de 43 ans d’Antoinette Faverjon ménagère âgée de  33 ans. Ils demeurent  à Moingt (aujourd’hui intégré à la commune de Montbrison), dans le bourg. On sait peu de chose de sa vie avant la guerre : on peut supposer qu’à l’école la maitresse devait apprécier son écriture très belle , moins sans doute son orthographe…A moins d’un niveau très faible en calcul, , elle aurait  eu la mention 3 pour le degré d’instruction au  conseil de révision mais les femmes n’y allaient pas. Au recensement de 1911 elle est tisseuse chez Epitalon tout comme sa cousine Marie qui habite la maison voisine. Elle se marie avec Simon, le 14 janvier 1913, à Moingt , à quatre heures de l’après-midi. Les deux époux sont majeurs mais il est précisé qu’il se fait avec le consentement des parents. A ce moment là Jeanne est passementière. Il y a quatre témoins : Etienne, le frère de Jeanne, Joanny, le frère de Simon et deux amis du couple. Ils sont domiciliés à Montbrison, quai Saint Jean.

Avertissement

Suite à un problème avec notre hébergeur/serveur, le site a perdu les lettres du 14 juin au 31 octobre (43 courriers,). Nous allons rééditer ces correspondances dans les semaines à venir. Merci de votre compréhension.

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