Ma Jeannot chérie

Correspondance d’un soldat de la guerre 14-18

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Jeanne 19 avril 1917 : les évènements actuels ramèneront surement du changement.

20 avril 2017 Laisser un commentaire

Recto

Tu me dis être sur le départ pour la ligne.

Il y a assez longtemps que ça dure.

.          Jeudi 19 avril 1917
.                      Mon cher Simon
.                          J’ai reçu aujourd’hui
.                     ta lettre du 15 où tu me
.                  dis être sur le départ pour la
.                 ligne Comme toi je pense que
.               quand tu en reviendras se seras pour
toujours car les événements actuels ramèneront
sûrement du changement c’est bien à souhaiter
il y a assez longtemp que ça dure Espérons
que nous serons réunis le plutôt possible
Notre gosse et toujours en très bonne
santé  elle fait toujours des sottises et
attend impatiement ton retour Elle parle
souvent de son papa qui est loin

 

 

Verso

Nous avons eu de la pluie aujourd’hui.

Le travail va assez bien

Aujourd’hui elle m’a chanter la jambe de bois
J’aurais bien voulu que tu l’entende crier.
Je travaille toujours le travail va assez
bien il n’y a pas a ce plaindre m’est
gare quand ça se retournera [demancher?]
Nous avons eu de la pluie aujourd’hui
et ce soir il fait pas froid du tout
Je souhaite que vers toi il fasse un temp sec
car ca n’a rien d’agréable d’être mouiller
au revoir mon Simon a demain une plus
longue lettre Ta Jeannot qui t’aime te
te fait une grosse bise sur le coin de ta
bouche Mille grosses caresses Ta petite femme
qui ne cesse de penser a toi
.            Janne                           Bonne santé
Bonjour au Montbrisonnais

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18 avril 1917 : C’est tout de même embêtant toutes les misères à la fois.
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Ont participé à ce site, par ordre chronologique

- Jacques, collectionneur, a découvert le corpus de travail
- Anne, documentaliste, en a saisi l'importance et l'exploitation possible
- Philippe, enseignant en histoire, s'est engagé à les publier, décrypter, analyser, et à faire les recherches nécessaires à leur compréhension et interprétation
- Aniki, photographe, a fait les photos
- Kristof et JP, ont créé et codé le site.
- Brigitte, retraitée de l'enseignement, joue au webmaster

Le soldat Simon Collay

Portrait de Simon Collay

Simon Pierre Collay naît le 2 décembre 1888 à Montbrison. Son père, Pierre, est journalier et sa mère, Benoite Cote, est ménagère. Ils ont respectivement 27 et 25 ans. On ne sait rien de son parcours scolaire mais arrivé au service militaire, en 1909, il a un degré d’instruction générale évalué à 3. (Sur une échelle de 3.) Physiquement, il mesure 1 mètre 61, a les cheveux et sourcils châtains, il a le nez, la bouche et le menton moyen, le visage ovale. Il exerce le métier de plâtrier peintre. Il est incorporé au 38ème régiment d’infanterie de Saint Etienne, le 7 octobre 1909, sous le matricule 1264 et le quitte deux ans plus tard le 24 septembre 1911, muni de son certificat de bonne conduite. C’est ce même régiment qu’il rejoint lors de la mobilisation. Il se marie avec Jeanne Vachez le 14 janvier 1913, à Moingt. Ils ont une petite fille née peu avant la guerre. Sources : Archives Départementales de la Loire : 3NUMEC/3E148_40 et 47 NUM-1R1574 "

jeannotJeanne Vachez est née le  8 octobre 1891. Elle est la fille de François Vachez, maçon agé de 43 ans d’Antoinette Faverjon ménagère âgée de  33 ans. Ils demeurent  à Moingt (aujourd’hui intégré à la commune de Montbrison), dans le bourg. On sait peu de chose de sa vie avant la guerre : on peut supposer qu’à l’école la maitresse devait apprécier son écriture très belle , moins sans doute son orthographe…A moins d’un niveau très faible en calcul, , elle aurait  eu la mention 3 pour le degré d’instruction au  conseil de révision mais les femmes n’y allaient pas. Au recensement de 1911 elle est tisseuse chez Epitalon tout comme sa cousine Marie qui habite la maison voisine. Elle se marie avec Simon, le 14 janvier 1913, à Moingt , à quatre heures de l’après-midi. Les deux époux sont majeurs mais il est précisé qu’il se fait avec le consentement des parents. A ce moment là Jeanne est passementière. Il y a quatre témoins : Etienne, le frère de Jeanne, Joanny, le frère de Simon et deux amis du couple. Ils sont domiciliés à Montbrison, quai Saint Jean.

Avertissement

Suite à un problème avec notre hébergeur/serveur, le site a perdu les lettres du 14 juin au 31 octobre (43 courriers,). Nous allons rééditer ces correspondances dans les semaines à venir. Merci de votre compréhension.

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