Ma Jeannot chérie

Correspondance d’un soldat de la guerre 14-18

  • Accueil
  • Le projet
    • Une rencontre, un projet
    • Démarche
  • Toutes les lettres
    • Correspondance Simon
    • Courrier Jeanne
    • Documents
  • Contact

Jeanne 2 aout 14 : Le courrier met du temps à venir

16 janvier 2015 Laisser un commentaire

Recto

Montbrison le 2 Août 1914

Le courrier est long à venir

Recto

Cher Simon

J ’ai reçu ce matin une de tes lettres
dater du six elle a mis longtemps
pour venir. Ca fait que j’en ai une
reçu trois jours de suite.
Celle d’hier na pas de date et
celle d’avant-hier et du treize.
Je te prierais de si tu peux de mettre
d’où elle viennent tu me ferais
bien plaisir
C’est la huitième lettre que je t’envoie
que je t’envoie tu me diras si tu
les as reçues. Tu me m’en parles
que des deux premières.
Nous avons reçues des nouvelles du
Louis il est en très bonne santé
Ces deux lettres sont arriver à la fois
elle sont du quatre et du sept
il dit qu’il demonte les appareil pour
rentrer en France il ne savait pas
quand. Il savait que la guerre était
déclarée parce que tous les Français

 

Verso

jusqu’à 65 ans était armer

L'oncle voudrait savoir où tu es

Verso

Je ne vois pas autre chose a dire notre
petite Zizou va très bien elle est bien drôle
elle commence bien à comprendre ce qu’on
lui dit.
Toute la famille se porte bien et t’envoie
un grand bonjours
L’Oncle voudrait savoir où tu es.

Je termine en t’embrassant bien fort ainsi
que pour notre petite Zizette.
a bientôt
Ta femme qui pense à toi

Janne

 __________________________________________________________________________________________________

Visiblement, cette lettre n’est pas du 2 aout, Jeanne a dû oublier un chiffre ; voir la lettre suivante et son commentaire

Vous pourriez aimer lire ...

13 janvier 15 : Nous sommes traités comme des forçats, des bagnards
Jeanne 25 aout 14 : C’est la neuvième lettre que je t’écris

Vous voudriez me joindre ?

  • Vous avez des documents complémentaires?
  • Vous avez des questions?
  • Vous connaissez la famille de Simon?
  • Prenez contact avec moi !

Laissez votre message Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ont participé à ce site, par ordre chronologique

- Jacques, collectionneur, a découvert le corpus de travail
- Anne, documentaliste, en a saisi l'importance et l'exploitation possible
- Philippe, enseignant en histoire, s'est engagé à les publier, décrypter, analyser, et à faire les recherches nécessaires à leur compréhension et interprétation
- Aniki, photographe, a fait les photos
- Kristof et JP, ont créé et codé le site.
- Brigitte, retraitée de l'enseignement, joue au webmaster

Le soldat Simon Collay

Portrait de Simon Collay

Simon Pierre Collay naît le 2 décembre 1888 à Montbrison. Son père, Pierre, est journalier et sa mère, Benoite Cote, est ménagère. Ils ont respectivement 27 et 25 ans. On ne sait rien de son parcours scolaire mais arrivé au service militaire, en 1909, il a un degré d’instruction générale évalué à 3. (Sur une échelle de 3.) Physiquement, il mesure 1 mètre 61, a les cheveux et sourcils châtains, il a le nez, la bouche et le menton moyen, le visage ovale. Il exerce le métier de plâtrier peintre. Il est incorporé au 38ème régiment d’infanterie de Saint Etienne, le 7 octobre 1909, sous le matricule 1264 et le quitte deux ans plus tard le 24 septembre 1911, muni de son certificat de bonne conduite. C’est ce même régiment qu’il rejoint lors de la mobilisation. Il se marie avec Jeanne Vachez le 14 janvier 1913, à Moingt. Ils ont une petite fille née peu avant la guerre. Sources : Archives Départementales de la Loire : 3NUMEC/3E148_40 et 47 NUM-1R1574 "

jeannotJeanne Vachez est née le  8 octobre 1891. Elle est la fille de François Vachez, maçon agé de 43 ans d’Antoinette Faverjon ménagère âgée de  33 ans. Ils demeurent  à Moingt (aujourd’hui intégré à la commune de Montbrison), dans le bourg. On sait peu de chose de sa vie avant la guerre : on peut supposer qu’à l’école la maitresse devait apprécier son écriture très belle , moins sans doute son orthographe…A moins d’un niveau très faible en calcul, , elle aurait  eu la mention 3 pour le degré d’instruction au  conseil de révision mais les femmes n’y allaient pas. Au recensement de 1911 elle est tisseuse chez Epitalon tout comme sa cousine Marie qui habite la maison voisine. Elle se marie avec Simon, le 14 janvier 1913, à Moingt , à quatre heures de l’après-midi. Les deux époux sont majeurs mais il est précisé qu’il se fait avec le consentement des parents. A ce moment là Jeanne est passementière. Il y a quatre témoins : Etienne, le frère de Jeanne, Joanny, le frère de Simon et deux amis du couple. Ils sont domiciliés à Montbrison, quai Saint Jean.

Avertissement

Suite à un problème avec notre hébergeur/serveur, le site a perdu les lettres du 14 juin au 31 octobre (43 courriers,). Nous allons rééditer ces correspondances dans les semaines à venir. Merci de votre compréhension.

Liens amis

  • Finderskeepers.fr
  • Correspondance de poilus
  • Chtimiste.com
  • Raconte-moi 14-18

Copyright © 2014 Philippe Maret | Mentions Légales