Recto
Moingt le 2 juillet 1917
( en haut à gauche, à l’envers :
Mes plus tendres/ pensées)
( en haut à droite à l’envers :
Je suis manger/ par les puces/
la nuit quand/ tu étais je ne les/
sentait pas/ Jann)
Mon Simon chéri
J’ai reçu aujourd’hui ta gentille
lettre du 28 juin ainsi que les petites
fleurs qu’elles contenaient. Tu me dis que
tu t’attends a être embarquer d’un jour
a l’autre Quel commerce quand même
et où vous méneras-t on. Quelle vie tout
de même le temps dure bien avec tout
ce commerce. la vie tous les deux est bien
plus belle de bonnes petites caresses valent
bien mieux. Espérons que ça viendras Le
plus vite possible. Rien ne sert de
désespérer on en est pas plus avancer
Ton bras te fais toujours mal c’est
bien embêtant je ne sais pas ce qui pourrais
te faire du bien où je te l’enverrais
3 juillet
Je n’ai pu finir m’a lettre hier
car je suis été obliger de me facher
Et de battre Zizou. Car ici il y
a une épidémie de Coqueluche Et
Verso
Jean Marie la attraper Et Zizou
ne veus rien écouter il n’y a pas moyen
de la sotr Sortir d’avec lui J’ai bien peur
qu’elle en attrape autant car c’est une chose
qui ce prend assez facilement. Si tu avais
entendu crier Zizou tu te serais surement
demandé ce qu’elle avait. Quand tu viendras
elle veut ce plaindre et que tu me bates
Mais quand qui viendras sont Papa
Pourquoi qui va dans ça maison de
la guerre. Elle fait toute sorte de reflexion
mais elle ne comprends pas
Je n’ai rien reçu de toi aujourd’hui
ton bras te fait pl peut-être plus mal
où on vous a mener plus loin je ne
sais que m’imaginer. J’espère te lire
demain. Rien de nouveau ici nous avons
une chaleur étouffante. Je ne travaille
toujours pas ça commence à ce faire long
Samedi j’irais voir ce qui pense faire
J’ai fait ma jupe elle ne va pas
mal. Je la finirais demain c’est toujours
de l’argent de gagner. Je suis été chez
toi hier ta mère m’a charger de te dire
bien des choses de ca part Georges est
toujours ici il compte partir jeudi je pense
que le Louis viendras un de ces jours.
C’est grand dommage que tu sois venu
sitôt. Vous vous seriez tous rencontrez
au revoir mon Simon ta Jannot qui
pense a toi te bise bien fort sur ta
bouche comme je t’aime mille grosses
caresses de ta femme qui t’aime
Ta petite femme pour toujours
. Jann
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