Ma Jeannot chérie

Correspondance d’un soldat de la guerre 14-18

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Jeanne 1er janvier 1917 : Nous voici à 1917

2 janvier 2017 Laisser un commentaire

Recto

Je n’ai rien reçu de toi aujourd’hui je pense que tu vas bien malgré cela.

Nous sommes
descendues chez toi

.       Lundi 1er janvier 1917
.       Mon Simon bien aimé
Nous voici a 1917 espérons que
cette année nous amèneras la
Paix que nous attendons depuis
si longtemp. Je n’ai rien
recu de toi aujourd’hui je
pense que tu vas bien malgré
cela. Pour nous c’est toujours
a peu près la même. Nous sommes
descendu chez toi Il faisait
un bien vilain temp sombre.
Chez toi sont en bonne santé
Nous avons accompagner Georges
a la gare Ca lui faisait bien
de peine de partir de le voir
si triste ça me faisait bien

 

 

Centre gauche

Zizou est allée souhaiter la bonne année à tonton gros

On trouve la vie bien cruelle

de la peine Je ne pouvais
m’empêcher de penser a toi
quand il te faut retourner Plus
que jamais ont trouve la vie
bien cruelle. Georges m’a dit
qu’il t’écrirais que jusqu’a
maintenant ils avaient été
bien embêter qu’il n’avait pu
trouver un moment pour
écrire. Mais qu’il le ferais en
arrivant. Ils nous a dit que la
prochaine permission Il nous
amènerait ça fiancée Gare alors.
Je ne t’en mettrais pas beaucoup
pour aujourd’hui car nous
arrivons et il est neuf heures
du soir Zizou et aller souhaiter
la bonne année a tonton gros
Il lui a acheter une paire
de galoches et une petite

 

 

 

Centre droit

Ta Jannot  te bise bien fort  pour le jour de l’an

Une petite vaisselle en porcelaine

saloperie de petite vaisselle en porcelaine
Il faudra bien ce garder de
les lui donner car elle en ferais
des morceaux
Au revoir mon Simon ta
Jannot qui t’adore te bise
bien fort sur ta bouche pour
le jour de l’an en esperant
t’embrasser bientôt
Mille grosses caresses de
.        tes deux gosses qui
.      pense a toi
.    Janne
. Bonjour aux Montbrisonnais

 

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- Anne, documentaliste, en a saisi l'importance et l'exploitation possible
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Le soldat Simon Collay

Portrait de Simon Collay

Simon Pierre Collay naît le 2 décembre 1888 à Montbrison. Son père, Pierre, est journalier et sa mère, Benoite Cote, est ménagère. Ils ont respectivement 27 et 25 ans. On ne sait rien de son parcours scolaire mais arrivé au service militaire, en 1909, il a un degré d’instruction générale évalué à 3. (Sur une échelle de 3.) Physiquement, il mesure 1 mètre 61, a les cheveux et sourcils châtains, il a le nez, la bouche et le menton moyen, le visage ovale. Il exerce le métier de plâtrier peintre. Il est incorporé au 38ème régiment d’infanterie de Saint Etienne, le 7 octobre 1909, sous le matricule 1264 et le quitte deux ans plus tard le 24 septembre 1911, muni de son certificat de bonne conduite. C’est ce même régiment qu’il rejoint lors de la mobilisation. Il se marie avec Jeanne Vachez le 14 janvier 1913, à Moingt. Ils ont une petite fille née peu avant la guerre. Sources : Archives Départementales de la Loire : 3NUMEC/3E148_40 et 47 NUM-1R1574 "

jeannotJeanne Vachez est née le  8 octobre 1891. Elle est la fille de François Vachez, maçon agé de 43 ans d’Antoinette Faverjon ménagère âgée de  33 ans. Ils demeurent  à Moingt (aujourd’hui intégré à la commune de Montbrison), dans le bourg. On sait peu de chose de sa vie avant la guerre : on peut supposer qu’à l’école la maitresse devait apprécier son écriture très belle , moins sans doute son orthographe…A moins d’un niveau très faible en calcul, , elle aurait  eu la mention 3 pour le degré d’instruction au  conseil de révision mais les femmes n’y allaient pas. Au recensement de 1911 elle est tisseuse chez Epitalon tout comme sa cousine Marie qui habite la maison voisine. Elle se marie avec Simon, le 14 janvier 1913, à Moingt , à quatre heures de l’après-midi. Les deux époux sont majeurs mais il est précisé qu’il se fait avec le consentement des parents. A ce moment là Jeanne est passementière. Il y a quatre témoins : Etienne, le frère de Jeanne, Joanny, le frère de Simon et deux amis du couple. Ils sont domiciliés à Montbrison, quai Saint Jean.

Avertissement

Suite à un problème avec notre hébergeur/serveur, le site a perdu les lettres du 14 juin au 31 octobre (43 courriers,). Nous allons rééditer ces correspondances dans les semaines à venir. Merci de votre compréhension.

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