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Correspondance d’un soldat de la guerre 14-18

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Jeanne 17 janvier 1917 : Tu ne reçois pas toutes mes lettres

17 janvier 2017 Laisser un commentaire

Recto

Son mal ne serait pas grave si elle voulait se soigner

Ici il fait bien froid et il neige.

.                  Mercredi 17 janvier 1917
( en haut à gauche : mes meilleures pensées)
.                   Mon bien cher Simon
.             J’ai reçu aujourd’hui ta
.            lettre du 13 avec un grand
.           plaisir de te savoir en bonne
.          santé. Mais comme ici il fait
.        bien froid et il neige. C’est vraiment
.       embêtant d’avoir froid aux pieds ont
.    mal a sont aise. Quand donc ce
commerce finirat-il a force de le souhaiter
de le désirer peut-être que ca viendra Je
l’espère. Nous sommes en assez bonne santé
ta mère ne va pas plus mal dans plusieurs
lettres je t’ai mis ce qu’elle avait Tu ne
reçois pas toutes mes lettres Son mal ne
serait pas grave si elle voulait ce soigner
mais elle n’en a guère envie. Je pense
pense qu’elle auras été voir un médecin
car depuis dimanche je ne l’ai pas
revue Je porte mon

 

Verso

. Ce soir il gèle fort et essaye de tomber encore de la neige.

La neige n’a pas fondu.

dîner Je trouve que c’est plus pratique
Il fait toujours mauvais aujourd’hui nous
avons eu un pâle soleil mais la neige n’a
pas fondue. Ce soir il gèle fort et essaye de
tomber encore de la neige. Nous avons com-
plètement trouver l’hiver. Notre Zizou se
porte bien depuis hier Rien de nouveaux pour
le moment Quand aux permissions ça fait
trop plaisir c’est pour ça qui les font tant
désirer. Vivement la fin et la grande permission
j’attends. Je serais bien contente de te revoir
au revoir mon Simon ta Jannot qui t’aime
te bise bien fort sur tes lèvres Mille bien grosses
caresses Je t’aime je t’adore j’attends bien
impatiement Ta petite femme toute a toi
Une grosse bise       Janne       Un grand bonjour
du Zizou                                      de ma mère

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- Jacques, collectionneur, a découvert le corpus de travail
- Anne, documentaliste, en a saisi l'importance et l'exploitation possible
- Philippe, enseignant en histoire, s'est engagé à les publier, décrypter, analyser, et à faire les recherches nécessaires à leur compréhension et interprétation
- Aniki, photographe, a fait les photos
- Kristof et JP, ont créé et codé le site.
- Brigitte, retraitée de l'enseignement, joue au webmaster

Le soldat Simon Collay

Portrait de Simon Collay

Simon Pierre Collay naît le 2 décembre 1888 à Montbrison. Son père, Pierre, est journalier et sa mère, Benoite Cote, est ménagère. Ils ont respectivement 27 et 25 ans. On ne sait rien de son parcours scolaire mais arrivé au service militaire, en 1909, il a un degré d’instruction générale évalué à 3. (Sur une échelle de 3.) Physiquement, il mesure 1 mètre 61, a les cheveux et sourcils châtains, il a le nez, la bouche et le menton moyen, le visage ovale. Il exerce le métier de plâtrier peintre. Il est incorporé au 38ème régiment d’infanterie de Saint Etienne, le 7 octobre 1909, sous le matricule 1264 et le quitte deux ans plus tard le 24 septembre 1911, muni de son certificat de bonne conduite. C’est ce même régiment qu’il rejoint lors de la mobilisation. Il se marie avec Jeanne Vachez le 14 janvier 1913, à Moingt. Ils ont une petite fille née peu avant la guerre. Sources : Archives Départementales de la Loire : 3NUMEC/3E148_40 et 47 NUM-1R1574 "

jeannotJeanne Vachez est née le  8 octobre 1891. Elle est la fille de François Vachez, maçon agé de 43 ans d’Antoinette Faverjon ménagère âgée de  33 ans. Ils demeurent  à Moingt (aujourd’hui intégré à la commune de Montbrison), dans le bourg. On sait peu de chose de sa vie avant la guerre : on peut supposer qu’à l’école la maitresse devait apprécier son écriture très belle , moins sans doute son orthographe…A moins d’un niveau très faible en calcul, , elle aurait  eu la mention 3 pour le degré d’instruction au  conseil de révision mais les femmes n’y allaient pas. Au recensement de 1911 elle est tisseuse chez Epitalon tout comme sa cousine Marie qui habite la maison voisine. Elle se marie avec Simon, le 14 janvier 1913, à Moingt , à quatre heures de l’après-midi. Les deux époux sont majeurs mais il est précisé qu’il se fait avec le consentement des parents. A ce moment là Jeanne est passementière. Il y a quatre témoins : Etienne, le frère de Jeanne, Joanny, le frère de Simon et deux amis du couple. Ils sont domiciliés à Montbrison, quai Saint Jean.

Avertissement

Suite à un problème avec notre hébergeur/serveur, le site a perdu les lettres du 14 juin au 31 octobre (43 courriers,). Nous allons rééditer ces correspondances dans les semaines à venir. Merci de votre compréhension.

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