Recto
Moingt le 13 juillet 1917
. Vendredi
( en vertical à gauche :
Et la peau de reste)
Mon bien cher Simon
. Je n’ai rien reçu de toi aujourd’
hui J’espère que demain j’aurais
plus de chance que comme celle d’avant
hier ta lettre seras été arêter en route
J’en aurais peut-être deux. Le temp
me dure d’être a demain. Je crains toujours
que quelque chose t’arrive. Je veux bien
espérer que ce seras de bonnes nouvelles.
Je pense aussi que tu reçois plus régulière-
ment mes lettres car je t’écris tous les
jours sans faute Demain De notre côté
tout va bien Zizou se porte toujours a
merveille pour le moment elle se promène
a pieds tu juges de la belle distraction
ça a l’air de lui plaire Ce soir aussi
elle a manger de la soupe quand tu
viendras une autre fois elle compte être
aussi grande que toi alors elle pourras
partir dans le train tu la voudras
avec toi ; tu vois elle t’aime bien
Verso
aujourd’hui nous avons eu un temp
superbe Il a bien fait chaud si ça fait
comme ça vers toi tu dois rien transpirer Tu
dois être fatiguer Surtout si on vous fait
marcher avec tout le fourbi. Quand donc la
fin de ce maudit cauchemard Le temp
me dure bien a moi aussi d’être réunis
Les évènements semblent bien marcher
mais le résultats. A vivement la
fin c’est bien trop long de toujours
attendre. Le travail marche bien j’en
suis bien contente. Pourvu que ça
dure je n’en demanderais pas davantage
je ne sais pas combien c’est payer
le temp me dure bien de le savoir
Demain je descendrais en ville avec
Zizou Je te donnerais des nouvelles
de la famille dans ma lettre de
demain Et ce que j’aurais vu
Au revoir mon Simon ta petite
femme qui t’adore te bise bien
fort sur ta bouche Comme aux 7 jours
si vites passé Ils me sembles qu’ils
ont passé plus vite que pour les
autres permissions Mille grosses
caresses Je ne cesse de pensais a
cette permission
. Ta Jannot toute a toi pour
toujours Janne
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