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Correspondance d’un soldat de la guerre 14-18

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Jeanne 12 mai 1915 : rien ne nous fait prévoir la fin de cette maudite guerre

12 mai 2015 Laisser un commentaire

Recto

elle est toujours bien drôle elle nous fait de jolies petites grimaces

Notre Zizou est toujours en bonne santé

Montbrison le 12 avril mai1915
Mon Cher Simon
J’ai reçu ce matin
ta lettre du 5 mai je
suis toujours bien contente
que tu sois toujours en bonne
santé. Et surtout que le
Louis pense a toi. Il comprend
lui ce que c’est que d’être
priver du bien être et de
ceux que l’on aime.
Notre Zizou et toujours en
bonne santé elle est toujours
bien drôle elle nous fait de
jolies petites grimaces. Elle
nous dit aussi bien de
jolies choses

 

 

Centre gauche

Mon cher Simon rien ne
nous fait prévoir la fin de
cette maudite guerre mais
il faut espérer que des évènements
inattendu viendront arranger
les choses et que bientôt nous
aron aurons le grand
bonheur de te voir parmi
nous. Tâche de ne pas
trop t’ennuyer chasse tes
idées noirs. Et pense que
notre Zizou grandit. Et
la surprise que tu auras
de trouver une petite fille
a la place du poupon
que tu as laisser. Nous
ne savons encore rien pour
mon frère mais je veux
bien espérer que le hasard
ne nous abandonneras pas
et que la fin nous trouveras
tous réunis et content

Nous t’attendons tous avec  impatience.

Tâche de ne pas
trop t’ennuyer

Centre droit

de pouvoir trinquer en
semble. Quand tu écriras
au Louis tu lui donneras
un grand bonjours pour
nous. Et tu lui diras que nous pensons
souvent a lui : Aujourd’hui
nous avons fini d’emménager
Madame Berger c’est
Buisson et le père Tixier
qui ont transporter les
meubles. Tu vois nous
renouvelons le personnel
de la maison et nous
t’atendons tous avec
impatience.
Je ne verrais pas autre
chose à te dire sinon
que ma mère est ma
grand’mère t’envoient
un grand bonjours
En attendant a te
lire de nouveau reçois

 

 
Verso

Ta femme attend avec impatience le grand jour du retour

Jeanne termine sa lettre

mon cher Simon les
meilleurs caresses de
la femme qui t’aime
et pense a toi et
attend avec impatience le
grand jour du retour
une grosse bisette de
ta Zizou
Ta femme
Janne
Bien le bonjour a tes
copains

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Le soldat Simon Collay

Portrait de Simon Collay

Simon Pierre Collay naît le 2 décembre 1888 à Montbrison. Son père, Pierre, est journalier et sa mère, Benoite Cote, est ménagère. Ils ont respectivement 27 et 25 ans. On ne sait rien de son parcours scolaire mais arrivé au service militaire, en 1909, il a un degré d’instruction générale évalué à 3. (Sur une échelle de 3.) Physiquement, il mesure 1 mètre 61, a les cheveux et sourcils châtains, il a le nez, la bouche et le menton moyen, le visage ovale. Il exerce le métier de plâtrier peintre. Il est incorporé au 38ème régiment d’infanterie de Saint Etienne, le 7 octobre 1909, sous le matricule 1264 et le quitte deux ans plus tard le 24 septembre 1911, muni de son certificat de bonne conduite. C’est ce même régiment qu’il rejoint lors de la mobilisation. Il se marie avec Jeanne Vachez le 14 janvier 1913, à Moingt. Ils ont une petite fille née peu avant la guerre. Sources : Archives Départementales de la Loire : 3NUMEC/3E148_40 et 47 NUM-1R1574 "

jeannotJeanne Vachez est née le  8 octobre 1891. Elle est la fille de François Vachez, maçon agé de 43 ans d’Antoinette Faverjon ménagère âgée de  33 ans. Ils demeurent  à Moingt (aujourd’hui intégré à la commune de Montbrison), dans le bourg. On sait peu de chose de sa vie avant la guerre : on peut supposer qu’à l’école la maitresse devait apprécier son écriture très belle , moins sans doute son orthographe…A moins d’un niveau très faible en calcul, , elle aurait  eu la mention 3 pour le degré d’instruction au  conseil de révision mais les femmes n’y allaient pas. Au recensement de 1911 elle est tisseuse chez Epitalon tout comme sa cousine Marie qui habite la maison voisine. Elle se marie avec Simon, le 14 janvier 1913, à Moingt , à quatre heures de l’après-midi. Les deux époux sont majeurs mais il est précisé qu’il se fait avec le consentement des parents. A ce moment là Jeanne est passementière. Il y a quatre témoins : Etienne, le frère de Jeanne, Joanny, le frère de Simon et deux amis du couple. Ils sont domiciliés à Montbrison, quai Saint Jean.

Avertissement

Suite à un problème avec notre hébergeur/serveur, le site a perdu les lettres du 14 juin au 31 octobre (43 courriers,). Nous allons rééditer ces correspondances dans les semaines à venir. Merci de votre compréhension.

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