Recto
Montbrison Vendredi 12 février 1915 ( en angle : rien de mon frère )
Cher Simon
J’ai reçu ta lettre du 7 se matin
l’oncle aussi je c’est toujours avec
plaisir que je lis que tu es en bonne
santé. Mais tu t’ennuie je le comprend
bien. Mais il faut ce résigner puisque
l’on ne peut mieux faire. Ce n’est guère
agréable d’être dans de telles situation. Mais il
ne faut pas te laisser aller au désespoire
ça ne te sert de rien. Tu ne parles jamais
où tu es rien pourtant ton camarade
raconte beaucoup de chose a son frère
sur ce que vous faite et où vous êtes
et Gaurand de même j’ai vu ca
sœur hier. Ce n’est pas défendu mais
toi jamais rien. Si je sais quelque
chose c’est toujours part les autres.
Cher Simon je voulais toujours te parler
de la réponse que tu m’as envoyer
a ma lettre mais j’étais toujours occuper
Verso
a parler de notre amour que je n’y ai
jamais songer. Tu as en effet fait fai une
sottise quand ta lettre est arriver parlant
de jalousie nous n’avons su comment prendre
cela comme tu nous racontais la chose l’Oncle
la prise au sérieux et j’en ai fait de même
mais tu vois je n’y croyais pas puisque
je l’avais oublier. Ca m’étonnais que tu es
été penser de pareil chose. Après avoir confiance
en notre amour réciproque j’ai trouver cela
pas naturelle auquel je n’ai pas ajouté foi
mon cher Simon Il ne manquais plus que
l’on vous embarque pour le Tyrol et dans
six autres mois plus loin ont vous ferais faire
ainsi le tour de monde de pas agréable
que ca es ça devient bien embêtant mais
espéront que ces bruits n’aurons pas de suite
et que la fin sera bientôt là. Courage alors
nous sommes peut-être au bout de nos
peines. Espérons et patientons autant que cela
seras possible le temp paraitra moins long
Le Toine Roddier a enterrer ca fille la semaine
dernière treize mois c’est bien malheureux. Il est
malade et a l’hopital de Clermont
en attendant une missive reçois mon chéri les
baisers les plus doux de ta femme qui t’aime pour la
vie. Une bisette de ton Zouzou
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