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Correspondance d’un soldat de la guerre 14-18

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Jeanne 10 mars 1918 : J’ai le cafard la vie me pèse.

10 mars 2018 Laisser un commentaire

.                  Dimanche 10 mars 1918
( en haut à l’envers : a toi Mes plus/
Tendres caresses / Jann)
.             Mon Simon Chéri
Je n’ai encore rien reçu de toi au
jourd’hui ce seras sans doute pour
demain. Je tire bien quand je reste
sans lire J’ai toujours peur qu’il
t’arrive quelque chose. J’espère tout de
même en demain. Aujourd’hui j’ai
vu chez toi Ils sont tous en bonne santé
ils ont été voir la petite de la Claudia
en même temp celui du Joanny Louis
Je dois y aller diner demain
Zizou se porte toujours a merveille
mais elle est toujours polissonne
Elle ne cesse de chanter ta chanson
Ce soir je suis aller porter mes souliers
ressemeler sur la route de Feurs
en revenant je lui ai aporter une
gaufrette. Elle ne savait pas de
quel coté si prendre pour la manger
quand au mami je suis bien obliger
de le laisser rien ni fait c’est enrager
tout de même. Aussi je suis complètement
dégouter. Je n’aime pas les gosse et la
perspective d’un autre me met le noir
J’ai le cafard la vie me pèse Je m’ennuie
Je ne sais plus ce que je tourne
A demain mille gros bécots de ta Nonot toute

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Ont participé à ce site, par ordre chronologique

- Jacques, collectionneur, a découvert le corpus de travail
- Anne, documentaliste, en a saisi l'importance et l'exploitation possible
- Philippe, enseignant en histoire, s'est engagé à les publier, décrypter, analyser, et à faire les recherches nécessaires à leur compréhension et interprétation
- Aniki, photographe, a fait les photos
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Le soldat Simon Collay

Portrait de Simon Collay

Simon Pierre Collay naît le 2 décembre 1888 à Montbrison. Son père, Pierre, est journalier et sa mère, Benoite Cote, est ménagère. Ils ont respectivement 27 et 25 ans. On ne sait rien de son parcours scolaire mais arrivé au service militaire, en 1909, il a un degré d’instruction générale évalué à 3. (Sur une échelle de 3.) Physiquement, il mesure 1 mètre 61, a les cheveux et sourcils châtains, il a le nez, la bouche et le menton moyen, le visage ovale. Il exerce le métier de plâtrier peintre. Il est incorporé au 38ème régiment d’infanterie de Saint Etienne, le 7 octobre 1909, sous le matricule 1264 et le quitte deux ans plus tard le 24 septembre 1911, muni de son certificat de bonne conduite. C’est ce même régiment qu’il rejoint lors de la mobilisation. Il se marie avec Jeanne Vachez le 14 janvier 1913, à Moingt. Ils ont une petite fille née peu avant la guerre. Sources : Archives Départementales de la Loire : 3NUMEC/3E148_40 et 47 NUM-1R1574 "

jeannotJeanne Vachez est née le  8 octobre 1891. Elle est la fille de François Vachez, maçon agé de 43 ans d’Antoinette Faverjon ménagère âgée de  33 ans. Ils demeurent  à Moingt (aujourd’hui intégré à la commune de Montbrison), dans le bourg. On sait peu de chose de sa vie avant la guerre : on peut supposer qu’à l’école la maitresse devait apprécier son écriture très belle , moins sans doute son orthographe…A moins d’un niveau très faible en calcul, , elle aurait  eu la mention 3 pour le degré d’instruction au  conseil de révision mais les femmes n’y allaient pas. Au recensement de 1911 elle est tisseuse chez Epitalon tout comme sa cousine Marie qui habite la maison voisine. Elle se marie avec Simon, le 14 janvier 1913, à Moingt , à quatre heures de l’après-midi. Les deux époux sont majeurs mais il est précisé qu’il se fait avec le consentement des parents. A ce moment là Jeanne est passementière. Il y a quatre témoins : Etienne, le frère de Jeanne, Joanny, le frère de Simon et deux amis du couple. Ils sont domiciliés à Montbrison, quai Saint Jean.

Avertissement

Suite à un problème avec notre hébergeur/serveur, le site a perdu les lettres du 14 juin au 31 octobre (43 courriers,). Nous allons rééditer ces correspondances dans les semaines à venir. Merci de votre compréhension.

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