. 24 octobre 1917
. Chère petite femme
Deux mots à la hâte. Je me porte
toujours bien. Nous sommes sur
le point de partir, nous prenons les
autos. Nous allons bien où nous pen-
sions aller. Hier il a plu une
bonne partie de la journée et le
temps est toujours à la pluie.
Ce n’est pas le rêve. Il fait froid
Je ne nous vois pas fixe dans
le secteur où nous allons. Enfin
espérons que nous nous en tirerons
le mieux possible. Au revoir ma
Nonot Je tâcherai de te tenir le
plus possible au courant.
. Ton Simon tout à toi qui
pense à toi et t’embrasse bien
fort comme il t’aime. Mille bises
à notre petit Zizou. Simon
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