. 14 Avril 1917
(en haut à gauche : signature )
. Chère petite femme
. Je t’envoi deux mots à la hâte car j’ais très
peu de temps à disposé. Hier soir j’ais reçu
deux de tes cartes que j’ais lu avec beaucoup
de plaisir. Tu me dis que tu es allé voir à Su-
ry pour travailler, tu n’as pas trouvé. Je crois
que ce ne serait pas été bien pratique.
. Hier soir on nous a fait rentrer à la tom-
bée de la nuit au village où nous avons cou-
ché cette nuit. Aujourd’hui il nous a fallu
ranger et nettoyer ce qui nous sert de
cantonnement puis après nous avons fait
les déménageurs pour rendre service a
une dame car les bôches on inondés en l’em-
placement de sa maison, nous lui avons
transporté à l’abri tout ce qui n’était
pas détérioré. Nous venons juste de
terminer et je n’ais que peu de temps
pour t’écrire car le vaguemestre va em-
porter le courrier.
. Nous sommes ici encore en alerte. Nous
attendons les ordres qui peuvent arriver d’un
moment à l’autre. Nous ne tarderons cer-
tainement pas d’aller en ligne.
. Au revoir petite femme. J’espère
te lire tout à l’heure et avoir de bonnes
nouvelles.
. Ton petit mari qui t’adore et t’em-
brasse bien fort sur ta bouche. Souviens-toi
je t’envoi mes plus douces caresses. Mille
bises à notre gentille Zizou. Bonjour
à toute la famille. Je t’aime et ne
cesse de penser à mes deux gosses chéries
. A demain ! Je t’aime. J’attend
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