Recto
. Jeudi 19 Septembre 1918
. Mon Simon Chéri
. J’ai reçu aujourd’hui ta lettre
du 14 Sptembre. C’est avec plaisir que
je vois que tu es en bonne santé. Tu
as été très inquiet a notre sujet
mais ne tire plus peine C’est passé
heureusement. Zizou mange bien dort
bien et court toujours, les lèvres sont
guéries. Puis il a bien fallut qu’elles
guérissent tu sais a mesure qu’une
croûte ce formait elle était enlever avant
qu’on le voit. Elle a bien fait faire du
mauvais sang a la Grand-mère Génie
a ce sujet. Elle ne suporte rien le moindre
mal ne fait pas long feu avec elle. Elle
a retourner un peu reprendre car elle
mange. A la figure ça ne ce connait
plus. Mais le corp et toujours étriqué
Ces jambes ce sont allonger elle est encore
plus grande que quand tu es venu.
Ce soir nous avons vu le tonton Joanny
qui est arriver. Lui aussi la trouve
grande. Il est toujours en bonne
santé Et n’a pas l’air de ce
faire de bile. Il marrone de ce trouver
tout seul Surtout qu’il y a si peut
de temp que tu es venu. C’est réellement
embêtant que vous ne puissiez vous
rencontrer n’y les uns n’y les autres
Verso
Pour moi la santé est très bonne
ça va aussi bien que possible. Seulement
il fait une chaleur a tout crever. Aussi
je transpire a grosses gouttes Je travail
quand même. A quoi bon rester j’ai
travailler que j’étais fatiguer donc
maintenant que ça va je serais bête
de ne pas en profiter. S’il ne
faisait pas cette chaleur ça irais
très bien. J’ai demander pour les
secours aloué. On m’a répondu qu’il
ne fallait pas travailler Il faut un
certificat du patron comme quoi il
ne m’emploie plus. Et l’on touche
1 fr par jour. Ma journée vaut
mieux que leur vingt sous donc je
travail qu’ils aillent se gratter. Mais
je puis faire payer les frais de la
sage femme je n’y manquerais pas
on a pas fait tant d’histoire pour te
faire trotter donc ils peuvent bien
payer. Ils ne se feront pas bien mal
Mais tu sais nous aurions bien besoin
d’un peu de ta pluie Envoie nous en
donc un peu. Fais-nous en un petit
colis. Figures-toi que les pommes de terres
et les vignes étaient sans cesse s’accager
le monde se fachaient. On criait des voleurs
c’est une bande de sangliers qui faisaient
le plus de mal sept petits et deux gros
juge quand ils passaient a quelque
endroit si c’était du joli. Je ne sais
si on en a abattu quoique on leur est
fait la chasse. Toutes les misères les
unes après les autres. Ça fait rien le
monde en était épaté. Quand au
sucre nous avons pour le moment
nous avons tacher de prendre sur la
Page annexe recto
ration ce qui fait que nous
en aurons suffisamment jusqu’au
mois prochain. C’est embêtant
tout de même de n’avoir pas
seulement le nécessaire. Mais
Zizou nous a fait la pige Elle
nous en a manger presque une
demie livre. En étant trop privée
quand il y en a eu elle c’est dépêcher d’en
. profiter ça ne lui a pas fait de
Page annexe verso
mal seulement ça fait faute Si
la situation n’était pas comme ça
Ça nous ferais rien. Seulement quand
on est malade on est bien aussi d’en
avoir un peu Vivement la fin
de ce commerce que Zizou puisse se ratraper
Au revoir mon Simon ta petite Nonot
qui ne cesse de penser a toi te bise
bien fort des millier des fois sur ta
bouche partout Je t’aime moi aussi
et le temp me dure bien de voir
finir ce commerce Une grosses caresses
du Zizou un grand bonjour de
la Claudia et du tonton Joanny
. Ta petite femme toute a toi
. pour toujours Janne
Laissez votre message