Ma Jeannot chérie

Correspondance d’un soldat de la guerre 14-18

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Jeanne 12 novembre 1915 : Je joins une enveloppe à ma lettre

20 novembre 2015 Laisser un commentaire

Recto.

. Et devient tous les jours un peu plus diable

Zizou trotte toujours à
merveille.

.        Moingt le 12 novembre 1915
.         Mon cher Simon
.  J’ai reçu aujourd’hui ta carte
du 8 et je suis bien contente que tu
te portes bien. de notre coté tout va
bien notre Zizou trotte toujours a
merveille. Et devient tous les jours un
peu plus diable et un peu plus bavarde
et ne cesse de piailler toute la journée
elle dit toute sorte de chose.
Chez toi son tous en bonne santé
et il n’y a rien de nouveaux non
plus chez eux. Mon cher Simon
le temp me dure bien de voir
finire tout ce commerce et d’être
réunis. Quel tourment de savoir
que tu es si mal làbas. Quand
finira tout ce commerce

 

 

Verso

Il parait que le travail est avantageux

Tous les jours on entend parler de paix

tous les jours on entand parler
de paix espérons que bientôt nous
aurons le bonheur de la voir
arriver cette paix tant désirer
et ce ne seras pas trop tôt
Ce matin j’ai porter resemeler
mes souliers à Montbrison et je suis
aller voir pour quand j’irais travailler
a l’usine. Le directeur ma dit
pour Mercredi ou Jeudi. Il parait
Que le travail et avantageux Je
te dirais ca quand je l’aurais
vu. Je joint une envolloppes a
ma lettre ma mère t’envoi
un grand bonjour reçois aussi
une grosse bise de ton Zizou
qui parle souvent de son papa
qui est a la guerre.
Reçois mon chéri les plus douces caresses
de ta Jannot qui t’embrasse
bien fort. Je t’aime et pense
a toi          Janne
Bien le bonjour a tes trois camarades

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- Jacques, collectionneur, a découvert le corpus de travail
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Le soldat Simon Collay

Portrait de Simon Collay

Simon Pierre Collay naît le 2 décembre 1888 à Montbrison. Son père, Pierre, est journalier et sa mère, Benoite Cote, est ménagère. Ils ont respectivement 27 et 25 ans. On ne sait rien de son parcours scolaire mais arrivé au service militaire, en 1909, il a un degré d’instruction générale évalué à 3. (Sur une échelle de 3.) Physiquement, il mesure 1 mètre 61, a les cheveux et sourcils châtains, il a le nez, la bouche et le menton moyen, le visage ovale. Il exerce le métier de plâtrier peintre. Il est incorporé au 38ème régiment d’infanterie de Saint Etienne, le 7 octobre 1909, sous le matricule 1264 et le quitte deux ans plus tard le 24 septembre 1911, muni de son certificat de bonne conduite. C’est ce même régiment qu’il rejoint lors de la mobilisation. Il se marie avec Jeanne Vachez le 14 janvier 1913, à Moingt. Ils ont une petite fille née peu avant la guerre. Sources : Archives Départementales de la Loire : 3NUMEC/3E148_40 et 47 NUM-1R1574 "

jeannotJeanne Vachez est née le  8 octobre 1891. Elle est la fille de François Vachez, maçon agé de 43 ans d’Antoinette Faverjon ménagère âgée de  33 ans. Ils demeurent  à Moingt (aujourd’hui intégré à la commune de Montbrison), dans le bourg. On sait peu de chose de sa vie avant la guerre : on peut supposer qu’à l’école la maitresse devait apprécier son écriture très belle , moins sans doute son orthographe…A moins d’un niveau très faible en calcul, , elle aurait  eu la mention 3 pour le degré d’instruction au  conseil de révision mais les femmes n’y allaient pas. Au recensement de 1911 elle est tisseuse chez Epitalon tout comme sa cousine Marie qui habite la maison voisine. Elle se marie avec Simon, le 14 janvier 1913, à Moingt , à quatre heures de l’après-midi. Les deux époux sont majeurs mais il est précisé qu’il se fait avec le consentement des parents. A ce moment là Jeanne est passementière. Il y a quatre témoins : Etienne, le frère de Jeanne, Joanny, le frère de Simon et deux amis du couple. Ils sont domiciliés à Montbrison, quai Saint Jean.

Avertissement

Suite à un problème avec notre hébergeur/serveur, le site a perdu les lettres du 14 juin au 31 octobre (43 courriers,). Nous allons rééditer ces correspondances dans les semaines à venir. Merci de votre compréhension.

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