De notre côté tout va bien Zizi se porte toujours bien elle a toujours bon appétit et se moque un peu que la vie soit chère et que les choses deviennent rares. Elle mène toujours son petit train à crier et sauter aussi je serai obligée de lui acheter une autre paire de galoches.
Jeanne 19 octobre 1917 : les lettres ne sont pas encore arrivées.
Tâche moyen de ne pas trop avoir le noir c’est triste tout de même mais nous ne pouvons faire autrement.
Jeanne 17 octobre 1917 : Il faut vivre dans l’espérance de jours meilleurs.
Notre gosse est toujours en bonne santé mais toujours bien diable. Elle n’est pas enchantée que je reste à la maison car aujourd’hui elle a reçu deux distributions. Je ne puis en venir à bout c’est elle qui commanderait si je laissais faire.
Jeanne le 16 octobre 1917 : la guerre sera vite finie, il reviendra.
Soigne-toi quand il t’est facile. Et tâche de conserver ta petite santé que nous ayons le grand bonheur d’être réunis et en santé. Nous ne pourrons qu’être heureux.
Jeanne 15 octobre 1917 : C’était si triste de se quitter hier.
Zizou a pleuré presque tout le chemin que je t’avais laissé partir. Et aujourd’hui elle ne cesse de parler de toi, elle croit que tu es allé à St Etienne.
Jeanne le 29 septembre 1917 : tu viendras vers les derniers jours de la semaine.
J’ai sorti tes affaires ce matin, je les ai brossées, il me semblait te voir. Mais ce sera pour cette semaine je veux bien l’espérer, quel bonheur de te revoir, quelle joie d’aller t’attendre à la gare et te voir venir.
Jeanne 28 septembre 1917 : ça ne peut être la guerre éternelle.
Elle ne veut pas croire que tu vas venir ; à elle aussi elle trouve qu’il y a bien longtemps depuis que tu es venu. Elle ne croit plus ce que l’on dit.
Jeanne 26 septembre 1917 : Peut-être tu viendras la semaine prochaine.
Des gens comme ça sont seulement pour embêter les autres vous n’avez nullement besoin de tout ça. Qu’il mette vite les voiles. Et sans regret flotte beau navire.
Jeanne le 25 septembre 1917 : vous n’avez pas de chance avec vos officiers.
Je t’avais dit que je voulais acheter des soulier. Je vais attendre lundi car il était annoncé que le 1er octobre doit paraître la chaussure nationale. Je préfère attendre et voir ce que c’est.
Jeanne 24 septembre 1917 : j’espère que la perm sera vite là.
J’attendais avec impatience car hier je n’ai rien reçu et le temps me dure davantage. Il manque quelque chose quand je n’ai pas de lettre de toi.
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