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Correspondance d’un soldat de la guerre 14-18

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Mouvements du 38ème régiment d’infanterie

13 août 2014 Laisser un commentaire

Comme vous pouvez le constater, il n’y a pas de lettres depuis le 5. Existent-elles ? Ont-elles disparu ? On ne le saura sans doute jamais.

On peut toutefois tenter de reconstituer le parcours de Simon à travers quelques documents : le journal de marche du 86ème régiment d’infanterie[1] nous aide un peu.

En effet, en l’absence du journal du 38ème, il faut s’intéresser à celui-ci car les deux fonctionnent en parallèle, ils forment la 49ème brigade appartenant à la 25ème division. Paulin Bert donne également quelques indications partielles

Secteur où opère le 38ème RI pendant la bataille des frontières  (août 1914)

7 août-9 septembre    (Réalisé à partir d’une carte actuelle)

frontière lorraine 1914

Légende: –  –  –  –  – :  Frontière en 1914

Le régiment prend le train le 5, et iles soldats arrivent sans doute le 7 dans les environs d’Epinal, à Darnieulles.

Les troupes cantonnent dans les villages alentour. Paulin Bert parle d’un séjour de deux jours.

Il est mis à profit pour faire des exercices de combat, de la marche par bonds, de la théorie sur les devoirs des sentinelles, les désertions ainsi qu’une « remise à niveau » des réservistes.

Le 10 aout, il est donné l’ordre au 13ème corps d’armée de se porter sur la rive droite de la Moselle sur un front allant de Badménil aux Bois à Padoux puis Destord.

C’est une marche d’une vingtaine de kilomètres dans des conditions difficiles de chaleur. Un soldat du Chambon Feugerolles va mourir ce jour-là d’un coup de chaleur.

Les marches des jours suivants vont être moins longues, sans doute pour éviter d’épuiser les hommes avant les combats qui se rapprochent.

Le 12, la Meurthe est atteinte, le 38ème va sur Ménil, en arrière garde.

 

Mouvements 38e RI aout 1914

Mouvements 38e RI 10 12 aout 1914

[1] Mémoire des hommes. 26 N667/1

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Ont participé à ce site, par ordre chronologique

- Jacques, collectionneur, a découvert le corpus de travail
- Anne, documentaliste, en a saisi l'importance et l'exploitation possible
- Philippe, enseignant en histoire, s'est engagé à les publier, décrypter, analyser, et à faire les recherches nécessaires à leur compréhension et interprétation
- Aniki, photographe, a fait les photos
- Kristof et JP, ont créé et codé le site.
- Brigitte, retraitée de l'enseignement, joue au webmaster

Le soldat Simon Collay

Portrait de Simon Collay

Simon Pierre Collay naît le 2 décembre 1888 à Montbrison. Son père, Pierre, est journalier et sa mère, Benoite Cote, est ménagère. Ils ont respectivement 27 et 25 ans. On ne sait rien de son parcours scolaire mais arrivé au service militaire, en 1909, il a un degré d’instruction générale évalué à 3. (Sur une échelle de 3.) Physiquement, il mesure 1 mètre 61, a les cheveux et sourcils châtains, il a le nez, la bouche et le menton moyen, le visage ovale. Il exerce le métier de plâtrier peintre. Il est incorporé au 38ème régiment d’infanterie de Saint Etienne, le 7 octobre 1909, sous le matricule 1264 et le quitte deux ans plus tard le 24 septembre 1911, muni de son certificat de bonne conduite. C’est ce même régiment qu’il rejoint lors de la mobilisation. Il se marie avec Jeanne Vachez le 14 janvier 1913, à Moingt. Ils ont une petite fille née peu avant la guerre. Sources : Archives Départementales de la Loire : 3NUMEC/3E148_40 et 47 NUM-1R1574 "

jeannotJeanne Vachez est née le  8 octobre 1891. Elle est la fille de François Vachez, maçon agé de 43 ans d’Antoinette Faverjon ménagère âgée de  33 ans. Ils demeurent  à Moingt (aujourd’hui intégré à la commune de Montbrison), dans le bourg. On sait peu de chose de sa vie avant la guerre : on peut supposer qu’à l’école la maitresse devait apprécier son écriture très belle , moins sans doute son orthographe…A moins d’un niveau très faible en calcul, , elle aurait  eu la mention 3 pour le degré d’instruction au  conseil de révision mais les femmes n’y allaient pas. Au recensement de 1911 elle est tisseuse chez Epitalon tout comme sa cousine Marie qui habite la maison voisine. Elle se marie avec Simon, le 14 janvier 1913, à Moingt , à quatre heures de l’après-midi. Les deux époux sont majeurs mais il est précisé qu’il se fait avec le consentement des parents. A ce moment là Jeanne est passementière. Il y a quatre témoins : Etienne, le frère de Jeanne, Joanny, le frère de Simon et deux amis du couple. Ils sont domiciliés à Montbrison, quai Saint Jean.

Avertissement

Suite à un problème avec notre hébergeur/serveur, le site a perdu les lettres du 14 juin au 31 octobre (43 courriers,). Nous allons rééditer ces correspondances dans les semaines à venir. Merci de votre compréhension.

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