Ma Jeannot chérie

Correspondance d’un soldat de la guerre 14-18

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22-24 aout 14:Les combats ont commencé, le 38e régiment a dû reculer

24 août 2014 1 commentaire

Lettre recto

Chère femme cher oncle et chers parents

Lettre recto

Lettre recto

Je vous écris de France tout près de la
frontière. La santé est bonne quoique
nous soyons fatigués, les péripéties du
combat nous a ramené en arrière
mais aujourd’hui notre artillerie tonne
beaucoup et nous prenons confiance
j’espère que quand toute la famille
[…]
que la santé est bonne
[….]
nous courons a droite et a gauche en
couchant dehors , en ce moment nous
sommes déployés en artilleurs et nous
attendons les événements. Je ne reçois
point de vos nouvelles et je suis inquiet.
Lundi 24 aout
Je m’étais arrété dans ma lettre car les
obus nous pourchassent. Je viens de
recevoir votre lettre datée du 18 aout
[….]

 

Lettre recto

Lettre Verso

Lettre Verso

est commencé. Je ne suis pas malade
mais bien fatigué. Depuis quelques jours
nous n’avons pas un moment de repos
espérons que bientôt on nous en donne
ra. Je suis content que vous vous
portiez bien. Ma chère femme, moi aussi
je t’aime bien ainsi que notre
chère gosse et toute la famille, cons
tament je pense à vous. heureuse
ment que avec l’oncle je sais que
…. Qu’il est …
….
que pour vous tous tout marchera
souhait. En attendant de vous lire de
nouveau embrasse bien notre petite
zizou pour moi. Espérons une
bonne solution . Ton mari votre
neveu fils et frangin qui vous
aime et attend de vous revoir
Simon Collay
Mille caresses à ma femme et chère
petite fille

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Commentaires

  1. lecouteur Michel dit

    13 novembre 2018 à 11 h 58 min

    Félicitations pour ce beau site, ce 22-24 aout ce sera en certains lieux de Belgique le commencement de la retraite de l’armée française qui se comportera d’une façon magnifique, contrairement à ce qui a été écrit hier et aujourd’hui ,. trois semaines d’une marche forcée jusqu’à la Marne ce n’est pas une retraite précipitée, on a résisté vaillamment à la pression allemande… Le 22 aout se fut une terrible journée plus de 22 000 tués que la France encore aujourd’hui ignore le sacrifice.
    Je tiens à la disposition de l’auteur de ce site mon mémorial virtuel du 22 aout 14

    Répondre

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Ont participé à ce site, par ordre chronologique

- Jacques, collectionneur, a découvert le corpus de travail
- Anne, documentaliste, en a saisi l'importance et l'exploitation possible
- Philippe, enseignant en histoire, s'est engagé à les publier, décrypter, analyser, et à faire les recherches nécessaires à leur compréhension et interprétation
- Aniki, photographe, a fait les photos
- Kristof et JP, ont créé et codé le site.
- Brigitte, retraitée de l'enseignement, joue au webmaster

Le soldat Simon Collay

Portrait de Simon Collay

Simon Pierre Collay naît le 2 décembre 1888 à Montbrison. Son père, Pierre, est journalier et sa mère, Benoite Cote, est ménagère. Ils ont respectivement 27 et 25 ans. On ne sait rien de son parcours scolaire mais arrivé au service militaire, en 1909, il a un degré d’instruction générale évalué à 3. (Sur une échelle de 3.) Physiquement, il mesure 1 mètre 61, a les cheveux et sourcils châtains, il a le nez, la bouche et le menton moyen, le visage ovale. Il exerce le métier de plâtrier peintre. Il est incorporé au 38ème régiment d’infanterie de Saint Etienne, le 7 octobre 1909, sous le matricule 1264 et le quitte deux ans plus tard le 24 septembre 1911, muni de son certificat de bonne conduite. C’est ce même régiment qu’il rejoint lors de la mobilisation. Il se marie avec Jeanne Vachez le 14 janvier 1913, à Moingt. Ils ont une petite fille née peu avant la guerre. Sources : Archives Départementales de la Loire : 3NUMEC/3E148_40 et 47 NUM-1R1574 "

jeannotJeanne Vachez est née le  8 octobre 1891. Elle est la fille de François Vachez, maçon agé de 43 ans d’Antoinette Faverjon ménagère âgée de  33 ans. Ils demeurent  à Moingt (aujourd’hui intégré à la commune de Montbrison), dans le bourg. On sait peu de chose de sa vie avant la guerre : on peut supposer qu’à l’école la maitresse devait apprécier son écriture très belle , moins sans doute son orthographe…A moins d’un niveau très faible en calcul, , elle aurait  eu la mention 3 pour le degré d’instruction au  conseil de révision mais les femmes n’y allaient pas. Au recensement de 1911 elle est tisseuse chez Epitalon tout comme sa cousine Marie qui habite la maison voisine. Elle se marie avec Simon, le 14 janvier 1913, à Moingt , à quatre heures de l’après-midi. Les deux époux sont majeurs mais il est précisé qu’il se fait avec le consentement des parents. A ce moment là Jeanne est passementière. Il y a quatre témoins : Etienne, le frère de Jeanne, Joanny, le frère de Simon et deux amis du couple. Ils sont domiciliés à Montbrison, quai Saint Jean.

Avertissement

Suite à un problème avec notre hébergeur/serveur, le site a perdu les lettres du 14 juin au 31 octobre (43 courriers,). Nous allons rééditer ces correspondances dans les semaines à venir. Merci de votre compréhension.

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