Ma Jeannot chérie

Correspondance d’un soldat de la guerre 14-18

  • Accueil
  • Le projet
    • Une rencontre, un projet
    • Démarche
  • Toutes les lettres
    • Correspondance Simon
    • Courrier Jeanne
    • Documents
  • Contact

Jeanne 13 déc 14 : Zizou trotte solide maintenant

16 janvier 2015 Laisser un commentaire

Jeanne 13 déc 14 : Zizou trotte solide maintenant

Je suis bien contente de savoir que tu as fait des amis au moins comme cela je sais que tu dois moins t’ennuyer. Elle est bien longue cette guerre mais avec de la patience j’espère bien voir la fin. Je la souhaite bien proche cette fin.

Jeanne 26 nov 14 : un Collay ne se décourage pas

16 janvier 2015 Laisser un commentaire

Jeanne 26 nov 14 : un Collay ne se décourage pas

Patience en attendant le jour heureux où nous serons tous réunis pour trinquer avec ton beau-frère tes frères et tous les parents, où nous pourrons tous
nous serrer la main et boire un bon coup à la nouvelle France victorieuse. Ce jour là c’est moi qui payerai « les pots cassés ainsi que le liquide bu »

Jeanne 22 nov 14 : L’hiver ne s’annonce pas favorable le mauvais temps commence à se faire sentir

16 janvier 2015 Laisser un commentaire

Jeanne 22 nov 14 : L’hiver ne s’annonce pas favorable le mauvais temps commence à se faire sentir

Notre petite Zizou va toujours très bien elle trotte bien vite avec ses petites jambes Elle est bien diable et comprend beaucoup de choses Elle sait bien demander des bonbons ou du chocolat qu’elle aime beaucoup.

Jeanne 1 nov 14 : Que le temps dure d’être séparés

16 janvier 2015 Laisser un commentaire

Jeanne 1 nov 14 : Que le temps dure d’être séparés

Enfin il faut toujours vivre dans l’espérance de jours meilleurs. Aussi quand je vois arriver des lettres c’est une grande joie pour moi.
Le soir quand je vois la lune je la regarde parce que je me dis que tu dois la voir toi aussi.

Jeanne 19 sept 14 : Notre Zizou est toujours bien diable

16 janvier 2015 Laisser un commentaire

Jeanne 19 sept 14 : Notre Zizou est toujours bien diable

J’espère que depuis ta dernière lettre tu en auras reçu des miennes. Je mets toujours du papier avec ma lettre car je comprends bien qu’il t’est pas bien facile d’en trouver.

Jeanne 25 aout 14 : C’est la neuvième lettre que je t’écris

16 janvier 2015 Laisser un commentaire

Jeanne 25 aout 14 : C’est la neuvième lettre que je t’écris

C’est la neuvième lettre que je t’écris car je viens de recevoir ta lettre du douze. Nous allons tous bien et j’espère que tu en sois de même.

Jeanne 2 aout 14 : Le courrier met du temps à venir

16 janvier 2015 Laisser un commentaire

Jeanne 2 aout 14 : Le courrier met du temps à venir

Nous avons reçues des nouvelles du Louis il est en très bonne santé. Ses deux lettres sont arrivées à la fois,elles sont du quatre et du sept. il dit qu’il démonte les appareils pour rentrer en France il ne savait pas quand. Il savait que la guerre était déclarée parce que tous les Français Jusqu’à 65 ans étaient armés

  • « Page précédente
  • 1
  • …
  • 22
  • 23
  • 24

Ont participé à ce site, par ordre chronologique

- Jacques, collectionneur, a découvert le corpus de travail
- Anne, documentaliste, en a saisi l'importance et l'exploitation possible
- Philippe, enseignant en histoire, s'est engagé à les publier, décrypter, analyser, et à faire les recherches nécessaires à leur compréhension et interprétation
- Aniki, photographe, a fait les photos
- Kristof et JP, ont créé et codé le site.
- Brigitte, retraitée de l'enseignement, joue au webmaster

Le soldat Simon Collay

Portrait de Simon Collay

Simon Pierre Collay naît le 2 décembre 1888 à Montbrison. Son père, Pierre, est journalier et sa mère, Benoite Cote, est ménagère. Ils ont respectivement 27 et 25 ans. On ne sait rien de son parcours scolaire mais arrivé au service militaire, en 1909, il a un degré d’instruction générale évalué à 3. (Sur une échelle de 3.) Physiquement, il mesure 1 mètre 61, a les cheveux et sourcils châtains, il a le nez, la bouche et le menton moyen, le visage ovale. Il exerce le métier de plâtrier peintre. Il est incorporé au 38ème régiment d’infanterie de Saint Etienne, le 7 octobre 1909, sous le matricule 1264 et le quitte deux ans plus tard le 24 septembre 1911, muni de son certificat de bonne conduite. C’est ce même régiment qu’il rejoint lors de la mobilisation. Il se marie avec Jeanne Vachez le 14 janvier 1913, à Moingt. Ils ont une petite fille née peu avant la guerre. Sources : Archives Départementales de la Loire : 3NUMEC/3E148_40 et 47 NUM-1R1574 "

jeannotJeanne Vachez est née le  8 octobre 1891. Elle est la fille de François Vachez, maçon agé de 43 ans d’Antoinette Faverjon ménagère âgée de  33 ans. Ils demeurent  à Moingt (aujourd’hui intégré à la commune de Montbrison), dans le bourg. On sait peu de chose de sa vie avant la guerre : on peut supposer qu’à l’école la maitresse devait apprécier son écriture très belle , moins sans doute son orthographe…A moins d’un niveau très faible en calcul, , elle aurait  eu la mention 3 pour le degré d’instruction au  conseil de révision mais les femmes n’y allaient pas. Au recensement de 1911 elle est tisseuse chez Epitalon tout comme sa cousine Marie qui habite la maison voisine. Elle se marie avec Simon, le 14 janvier 1913, à Moingt , à quatre heures de l’après-midi. Les deux époux sont majeurs mais il est précisé qu’il se fait avec le consentement des parents. A ce moment là Jeanne est passementière. Il y a quatre témoins : Etienne, le frère de Jeanne, Joanny, le frère de Simon et deux amis du couple. Ils sont domiciliés à Montbrison, quai Saint Jean.

Avertissement

Suite à un problème avec notre hébergeur/serveur, le site a perdu les lettres du 14 juin au 31 octobre (43 courriers,). Nous allons rééditer ces correspondances dans les semaines à venir. Merci de votre compréhension.

Liens amis

  • Finderskeepers.fr
  • Correspondance de poilus
  • Chtimiste.com
  • Raconte-moi 14-18

Copyright © 2014 Philippe Maret | Mentions Légales